1 décembre 2011

Je me défile, il paraît

Je ne comprends pas ce que veut dire N. quand elle dit que si je ne rêve pas – que je ne me rappelle pas de mes rêves – c’est parce que je ne règle pas les problèmes de la journée. Que je traîne des boulets autours de mes chevilles depuis plusieurs années, sans y trouver de solutions. Que c’est pour cela que j’avance lentement. Je fais tous les efforts possibles pour me sortir de mon marasme, mais qu’il faudrait que je fasse du lest.

J’en sais rien. J’voudrais jeter ma mère dehors, ce qui serait un énorme poids d’arracher à mes pieds, mais le poids des finances, de l’hypothèque du duplex, pèsent encore plus lourd sur mes épaules. Donc, je continue à reculons, comme on dit, je vais continuer à mordre mon frein. Dès que j’ai ma liberté financière, ma gang de malade, vous êtes dehors! Avec vos trois tonnes de caisses de bières, vos fumées de cigarettes nauséabondes, vos bruyantes partouzes de jeux vidéo tard le soir et vos hurlements de chien enragés pour un oui ou un non.

par Vance
major Jones et XIII par Vance
Bon. XIII, maintenant. Je ne sais pas ce que je veux faire de la dojinshi qui me traîne dans la tête. Je sais, dans mon gut, que Major Jones va être éliminée dans le reboot de la série. Et je n’ai pas apprécié comment avait fini leur histoire sur la plage. J’aurais cru à quelque chose de plus chaleureux. Et je crois que j’aurais envie de m’essayer au ecchi. C’est un couple que j’aime beaucoup dans la BD. Il y a des personnages noirs que j’aime, mais je n’ai jamais été attirée par les couples que les auteurs nous donnaient. Storm et la Panthère noire… euh… J’dois y penser là…. Mouais! Merci beaucoup, assholes!

Si je n’arrive pas à nommer plus d’un personnage féminin noir dans le monde de la bd, c’est lamentable. Et je ne veux pas être non plus une geek finie pour en nommer sur les doigts de la main. C’est pour cette seule raison que je me lance dans la bande dessinée. Pour y changer un peu la face. Passons, pour les X-Men, j’étais du camp de RoLo, mais je n’ai jamais eu le goût d’écrire ou de dessiner là-dessus. XIII m’en donne le goût. Il y a des personnages très forts. Il faut que je fasse leur caractérisation. Du moins, les deux principaux qui m’intéressent. Il faudra aussi que je fasse des recherches sur l’armée et la politique américaines. Une partie de plaisir en perspective. That was sarcastic!

Moi qui m’horripile à un rien. Je n’ai pas hâte de me lancer dans l’histoire des États-Unis. Je mettrai un pichet à côté de moi pour quand j’aurai envie de vomir et un de ces trucs à flétrir pour décompresser.

Mais bon, je dois finir cette histoire de loup-garou d’abord. Je vais essayer de m’avancer sans N. J’ai besoin de plus d’informations sur les personnages. Les bêtas, les alphas, la famille des protagonistes, les méchants, le monde dans lequel ils vivent, les territoires des loups, les autres espèces vivants dans ce monde fantasques. Je n’en ai rien à cirer qu’il ne faut pas nommer ou trop charger l’histoire, mais moi j’ai besoin de savoir qui sont les personnages dans l’histoire pour au moins ressentir quelque chose quand je leur fais mal, quand ils sont censés être heureux, malheureux. Donc, moi, je vais décrire tout ça, cela ne me fait rien. Nous avons le début, nous avons la fin, il ne reste plus qu’à l’écrire, en mots plus étoffés.

Code : dojinshi XIII


28 novembre 2011

Fin de semaine en XIII!

Drôle de fin de semaine. J’ai travaillé quelques heures - enfin!- et j’étais tellement perdue. J’ai remarqué qu’il faut que j’aille me faire checker les oreilles. J’ai peut-être endommagé mes tympans avec la musique forte. Je n’arrive pas à entendre mes clients. Surtout les ethnies autres que noirs. Je ne sais pas si c’est moi qui leur fait peur, avec mes tâches d’acnés, mon visage gras par les vapeurs du restaurant. J’essaie de leur sourire pour les mettre à l’aise, mais rien n’y fait. Il parle comme si j’allais leur sauter à la gorge.


En tout cas, party de noël cette fin de semaine! Pas cool du tout, je travaille trente minutes avant le départ. J’espère qu’on ne me fera pas finir dix minutes plus tard, j’aurais besoin de toutes les trente minutes pour me préparer. Il faut bien que je fasse un mini effort vestimentaire, cosmétique et esthétique, une ou deux fois par année. Ma cause n’est pas totalement perdue, je suppose.

Tome 20 - Le Jour du Mayflower
Le numéro 20 de XIII est sorti depuis plus d’une semaine. Je savais qu’il y en avait un. Ce que j’ignorais, c’est que ce n’était pas J. Van Hamme et M. Vance qui seraient les auteurs. Comme je peux détester les reboot! De nouveaux auteurs, semi-jeunes, avec un bon background dans l’écriture et la création de bande dessinée; j’espère que ce sera suffisant. Au moins, ils sont des fanas de la série. Tout ce que je souhaite, c’est que cela ne leur prenne pas 24 ans et 58 jours pour faire 19 tomes. Dans le Jour du Mayflower, Jones n’apparaît même pas, une case ou deux paraitrait-il, quelque chose a amélioré pour le futur.

Donc, pour les prochaines semaines, je vais faire le plein de la série. Cela fait à peu près cinq ou six ans que je suis fan de la série. Elle a fini en 2007 et elle vient de faire un reboot, il faut que je me mette à jour.

Code : XIII


24 novembre 2011

Histoire d'une histoire

Bon, je fais des recherches en ce moment sur les loups. C’est pour l’histoire qu’on a décidé d’écrire à deux, N. et moi. Je ne suis pas très avancée, parce que je ne sais pas où me diriger. Il y a les deux protagonistes de choisis, la direction générale dans laquelle nous nous dirigeons, mais rien d’autres. Je ne sais pas si je veux vraiment faire de la romance, plus j’avance dans mes lectures. Je veux aller plus en profondeur qu’un Harlequin. Mais il faut que je revienne en arrière, à ce qu’on a décidé. Je veux déjà partir pour une épopée. Il faut voir si on va arriver à finir cette histoire.


Donc, le protagoniste mâle est Québécois, professeur de francisation aux immigrés, qui est en très bonne forme physique qui tombe dans le monde des loups-garous de Montréal. Soit, et après? Il faut que je découvre pourquoi et comment il va tomber amoureux de la chef de la meute qui a perdu son Alpha. Je dois montrer la différence entre l’humain et le loup. L’un qui peut mentir, tricher et tuer pour des raisons mesquines et sans importance. L’autre qui a toutes les armes à sa portée, mais ne les utilise qu’en nécessité, qui protège sa famille et la meute, qui respecte les hiérarchies imposées par la nature.

Je dois trouver un moyen de rendre les personnages attrayants. Et je ne suis déjà pas attirée par la protagoniste ni par son futur « amoureux ». Elle est seule à la tête de la bande, elle doit prendre des décisions impopulaires, elle a le souffle des membres mâles de la meute qui veulent remplacer son défunt amant sur son cou. À part ça, je ne sais pas ce qu’elle aime, ce qu’elle déteste. Ce qu’elle fait de ses journées quand elle ne donne pas des ordres à ses bêtas. Rien. Complètement étrangère.

Et maintenant que j’y pense, les Bêtas ne sont pas des idiots serviles qui ne sont là que pour remplacer les Alphas quand ils ne sont pas là. Ce sont les généraux de têtes qui prennent beaucoup de décisions. Qui entre dans la meute, qui peut s’en approcher, où aller pour chasser, prendre soins des louveteaux, etc. À part garder le calme et s’accoupler, il ne semble pas que les Alphas font grand chose. Ils ne se battent que si leur autorité est en danger. Je vais en lire plus sur l’homme qui vivait avec les loups et je monterai une meilleure image de la protagoniste et de sa meute. D’abord, elle ne sera pas Belle assise sur son trône, attendant le prince charmant qu’il soit Bête ou… Prince Charmant. Les louves Alphas sont sans pitié, semblerait.

Code : Alphas, Bêtas et tralala

23 novembre 2011

N.

Je pense que j’aime pousser les boutons des gens. Je veux voir jusqu’où ils iront dans leur magnanimité. Certains ne semblent pas en avoir. D’autres font semblant d’être tolérants. Je l’ai toujours dit, je ne supporte pas l’hypocrisie. Je n’ai jamais dit que j’étais sensible, mais plusieurs pensent que je le suis. J’essaie d’être empathique. Si les gens voient plus que de l’empathie quand j’exprime une émotion, tant pis pour eux. Je n’ai pas de temps à perdre en tentant de leur faire changer d’idée. N. arrive vraiment en haut de la pile. Elle est celle qui m’appelle, me texte le plus souvent. C’est aussi de la seule que j’accepte des cadeaux. Je n’ai jamais apprécié que C. ou K.  me paie quoi que ce soit. Il faut toujours que je trouve le moyen le plus rapide de leur remettre leur générosité ou leur amitié.


Maintenant, C. ne répond pas à mes appels, tant pis. Je ne suis pas du genre à courir après du monde. J’ai même tendance à adorer les ignorer aussi. Il n’y a rien de plus irritant que d’être ignorée. Je le sais, j’en ai souffert beaucoup plus jeune. Maintenant, c’est moi qui choisie de porter de l’attention à une personne ou non. D’accepter que l’on me parle ou non. La mort me guette, donc je n’ai plus beaucoup de patience pour les états d’âme des gens. Comme des miennes d’ailleurs, je suppose.  C’est une bataille au quotidien, j’essaie de ne pas être la gentille fille. C’est assez fatiguant. Pour en revenir à N., je suppose que je peux la faire passer à ma liste extrêmement courte de personne et de chose que je sauverais si jamais le feu pognait dans un édifice. -shrug- C’est un grand pas. La vie serait vraiment plate sans elle. Belle réalisation, Luce.

Et ce serait vraiment plate de ne pas continuer le bouquin, si elle ne le faisait plus avec moi. En tout cas, mon disque dur externe, mes cahiers de notes, mes cartables d’histoires te souhaitent la bienvenue dans le club N. Maintenant, il faut que je sauvegarde tous mes dvds, cds et livres pour les faire entrer dans cette liste. Mes jeux vidéos aussi.

Code : humour noir


N'importe quoi!

Est-ce que je peux le répéter : N’importe quoi! Il aurait juste dû invitée les meneuses de l’absentéisme dans son bureau pour faire son discours à la noix, au lieu de me faire perdre du temps. J’ai des choses à récupérer, à retravailler parce que, comme je le disais l’autre jour, je n’avais pas assez d’argent pour acheter leurs foutus livres.

En tout cas, je m’étais trompée. Ce n’est pas le cours hyper ennuyant de Gestion de l’information que j’avais manqué, mais celui palpitant de Rédaction en français. Le professeur dit que c’est un cours facile et léger, mais perdre une heure en arrivant pour un test de vitesse. Une heure. Ces filles m’énervent, elles ne savent toujours pas comment calculer leur putain de mots/minute. Mon dieu. Et maintenant que le trio extraordinaire va peut-être tombé à un duo, les deux filles en face de moi pensent qu’il faut leur ravir leur titre de grandes gueules en classe. S’il vous plaît! Ne venez pas vous plaindre du bruit en classe, quand ce sont vos lèvres qui claquent.

http://www.artbronze.com/maternitebypascaljarrion-1-1.aspx
Nonchalance par Pascal Jarrion
Oui, je suis irritée. Cela se vois, si je dois, en moins d’une semaine, écrire dans ce journal que je laisse à la dérive, encore une fois. J’essaie par tous les moyens de voir la fin de cette ridicule formation, mais je n’y arrive pas. En plus recommencer à travailler à cet endroit me dégoûte.  Et l’adjoint qui ose nous demander si on est toujours intéressées à finir la formation. Please, si je n’avais pas levé ma main, est-ce que cela aurait été une cause à renvoi? -rolls eyes- Encore une fois : N’importe quoi!

Aujourd’hui, je dois refaire la synthèse que j’ai manquée jeudi dernier parce que je n’avais rien à foutre de retourner en classe pour un cours de Gestion. Je pensais m’en tirer, my bad. Tout ce que j’espère c’est que ce n’est pas ce gros imbécile de fendant qui nous surveille encore une fois.

Code : irritation

21 novembre 2011

L'argent, c'est aussi une motivation!

Je suis en train de me fracasser contre le mur de l'ennui. Enfin, je l'étais J'avais ce cours de Word dont j'aurais pu me passer, puisque je n'avais qu'à suivre ce qui était écrit dans le livre. La première synthèse, je dois l'avouer, fut un choc pour moi. Je n'étais pas habitué à un tel jargon. je vais l'être encore plus avec le cours avancé de Word 2010. Mais quand même, j'ai manqué près de 25% du cours et j'ai 100% à ma dernière synthèse. Je vais avoir SUCCÈS comme note pour mon examen. Pas de note, une des nombreuses chose qui me font souffrir dans la formation professionnelle. Tu peux pas avoir de bragging rights avec SUCCÈS. Au moins, les profs nous disent d'avance la note de passage dont nous avons besoin pour avoir un succès. Pour Word, c'est 80%.

Pour Gestion, 80% aussi. Un autre cours ennuyeux, mais qui a passé au moins plus vite que les autres. C'était un cours de 50 heures. Mais je suis rendue soûlée de ces formatifs qui ne semblent pas donner grand chose. Et de plus en plus, j'ai l'impression qu'il y a une trop grande dose de subjectivité dans le choix des cotes. En tout cas, je viens de manquer les deux derniers cours parce que j'en avais absolument rien à foutre. Ce qui est grave. Il me reste un cours de deux heures et une mise à niveau -si l'on me force à y aller- avant l'examen. Et c'est dans son droit de me refuser à l'examen si je ne fais pas tous les synthèses. Tandis qu'il y a des filles qui ne savent même pas classer par couleur, je risque de ne pas faire l'examen parce que le cours m'ennui à mourir. -rolls eyes-
http://senegalsante.seneweb.com/pourquoi-les-bebes-pleurent_b_8.html
Je geins, je geins...


Aujourd'hui, mon excuse pour ne pas m'être pointée était la honte. Je n'avais pas assez d'argent pour m'acheter un livre nécessaire à mon nouveau cours de Comptabilité. C'est un cours qui va être lourd, je le sais, le prof nous l'a dit, c'est quand même 110 heures, plus que le cours de Révision de texte. Je ne sais pas ce que je vais faire. Je serais la seule à ne pas l'avoir. J'aurais tellement dû remplir le formulaire de prêt et bourse en été. Je n'aurais pas autant de problèmes. J'ai essayé de travailler plus, je n'arrivais pas à me concentrer à l'école. Mes cours de japonais pourraient être un problème, mais contrairement au McDo, je vois l'utilité à long terme de ce cours. McDo était une solution à court terme parce que je me noyais dans mes dettes pendant les quatre premiers mois de cette année. Maintenant, je ne fais pas assez pour me payer une passe du mois. En tout cas, je dois serrer des dents encore au moins trois semaines. Je devrais avoir une réponse d'ici là. Si je n'ai pas d'aide, je ne pourrai pas continuer à étudier. C'est aussi simple que ça.

Pour Révision de texte, il faut 85%. Et pour ce cours, j'ai des sueurs froides la nuit, on dirait. Nahn, c'est mes SPM. Mais quand même, j'ai de grandes peurs après avoir parlé à plusieurs filles de la classe. J'ai fait plusieurs erreurs de chiffres. Tant que je ne fais pas d'erreurs de grammaire ou de syntaxe, je suis dans le bon. J'ai reçu mon bulletin du Ministère de j'sais pas quoi. Je ne sais pas pourquoi, je l'ai reçu, mais j'ai remarqué que je n'étais pas si hot que ça en français durant ma dernière année du secondaire. J'ai même scoré plus haut durant le test de septembre dernier, j'avais eu 78%. Il semblerait que la lecture et l'écriture m'aient sauvée de la déchéance. Même si je suis nerveuse, j'ai hâte de savoir ma note. SUCCÈS ou ÉCHEC, oh! la frustration de ne pas savoir la note en pourcentage. Si c'est ça les réformes dont tout le monde se plaint, merci seigneur, je suis allée dans une école privée avant les années 2000.

Code : SUCCÈS, ÉCHEC

14 octobre 2011

Café!

boisson favorite
C'est une de mes boissons favorites. Aujourd'hui, je suis en ébullition. Je suis écoeurée de faire tout en ordre et que la vie me fasse chier. Je me suis couchée tôt, je me suis bien préparée, j'ai déjeûner et je suis partie à temps pour l'école. Je ne me suis pas réveillée à la bonne heure, je suis allée me couchée vers six heures du soir, hier, pensant faire une sieste de trois heures. Je mets mon réveil pour 9 heures... du matin! Bien entendu... Une chance que j'avais un autre réveil programmé pour 6 heures et demi, sinon j'aurais été vraiment en retard. Je mange aussi vite que je peux, je me prépare avec des vêtements choisis à l'avance. Tout va bien.

Je mets ma tasse des Canadiens dans mon sac. Il est rempli de café, mais ce n'est pas son premier voyage dans mon sac. Tout le long du trajet, avec mouvement, jogging et soubresaut du métro, rien ne se passe. J'arrive en classe pour le cours ennuyant de Word que je n'ai pas pu faire hier, parce que je n'avais pas mis mon réveil pour 21 heures. Avant de passer pour Révision de texte, je me rend compte que mon café s'est renversé dans le sac.

C'était la goute d'eau.


Le cours de Word, je le déteste. Il y a cette femme à côté de moi qui même en s'avançant chez elle, ne comprend jamais rien, interromps le professeur à tout bout de champ. Je pardonne ça, parce que presque la moitié des filles dans cette classe fait ça. Ce que je ne pardonne pas, c'est les bousculades pour être en première place pour voir quelque chose d'aussi insignifiant qu'une imprimante. Ou bien échanger ma chaise avant que je n'entre. Elle sait que j'ai placé ma chaise comme ça, que je m'assois à côté d'elle. Elle pense pouvoir s'en tirer avec sa christie d'chaise pleine de problème? J'aurais compris si elle avait pris la chaise d'une fille qui ne vient plus aux cours.

Donc, mon café s'est renversé entièrement dans mon sac. Je me précipite aux toilettes pour fille tout en jetant ma tasse Canadiens dans la poubelle, après avoir tenté d'essuyer les dégâts au sol et sur ma chaise. Je passe une trentaine de minutes à essayer de le laver et de le sécher. Une haïtienne n'aimant pas les fouineuses, ou une bonne samaritaine, m'avertit que les classes en face peuvent entendre la sécheuse qui est assez forte. Elle m'avertit aussi que les filles ici peuvent avertir la direction et que j'aurais pu me faire avertir méchamment. Oh! Les gens qui ne se mêlent pas de leurs affaires sont de la pire espèce! Mais pour le dérangement, je comprends et j'arrête ce que je fais. Mon sac est à moitié sec.

Je vais à mon cours, bien entendu, cela fait une trentaine de minutes que j'ai manquée. Je suis à côté assez visible pour certaines, mais personne ne fait la remarque que je suis à côté. C'est bien beau me demander où j'étais, mais bon... Je suis écoeurée, encore une fois. Et j'ai envie d'arrêter.

Un rayon de soleil, ma mère va venir me chercher vers quatre heures de l'après-midi. Je n'aurais pas à me promener en petite culotte dans les toilettes en tentant de nettoyer les taches énormes que j'ai au jambe dûes au sac qui se frottait contre moi dans ma précipitation.

 Par contre, je ne sais pas ce que je vais faire, sans ma tasse Canadiens.

Code : moka!

25 septembre 2011

La folie me gagne

Mauvaise journée! Même si cela ne se voyait pas dans ma face. J'ai piqué une crise enfantine à l'encontre de ma mère. Sa présence n'est pas ce qui me dérangeait le plus, mais sa voix. Elle est en train de me rendre folle. Pourtant, hier soir, on parlait très bien, normalement. Partageant des anecdotes d'une vie dans une école professionnelle pour adultes. Je parlais surtout de mes frustrations contre certaines élèves de ma classe - mon mal de tête s'amplifie, là. Il semblerait que plus j'avance en âge, plus de niaiseries m'irritent, m'égratignent. Et il semblerait que j'ai  perdu le contrôle ce midi.


Je ne suis plus capable d'entendre les autres geindre, pleurnicher et chialer contre des montagnes. Je ne suis surtout plus capable de supporter la stupidité des adultes et de leur émotivité extrême exprimée. J'ai surtout ces envies d'arracher les yeux des importuns. Mon contrôle s'effrite et avec les nombreux irritants dans cette classe d'adolescentes attardées, j'ai peur de snaper. Bien entendu, ce sera moi qui aurait tort, pour mon manque de contrôle. Pour ce qui a trait à ma famille dysfonctionnelle et ma relation avec ma mère, j'ai bien peur d'être arrivée à ma limite. Il faut absolument que je parte de cette maison ou bien que je m'achète un verrou et un frigo. Des écouteurs anti-bruit serait peut-être moins cher.

Parlant d'acheter... C'est assez amusant, plus absurde, car je n'ai plus un rond. Je me vois en ce moment aller demander de l'argent à mon petit frère invisible. J'aurais rien pour payer le mois prochain sur ma carte OPUS. Le Roi Lion m'a vidée. Maintenant que j'ai une maison sur les bras, gracieuseté de mon irritation suprême, je dois voir des mois à l'avance ce que je fais avec mon argent. Demain, j'ai rendez-vous avec la responsable des prêts et bourse de l'école. J'espère avoir droit à une bourse, même si je suis copropriétaire. Mais le fait que je travaille peu, avec un salaire de misère, cela devrait aider.

Encore quelque chose, le plus grand des irritants, autre que ma mère, est cette envie ridicule que tout le monde a pour combler les silences. Tout le monde a soi-disant une opinion sur tout. Ce qui ne me dérange pas vraiment, faut être légume ou être renfermé sur soi pour ne pas avoir une idée sur un sujet. Non, ce qui dérange, c'est que ces énergumènes pensent qu'ils sont dans l'obligation de les partager avec tout le monde. Un peu de silence est toujours la bienvenue. On a besoin d'apprendre à se taire.

Code : Shut the Hell Up!!

19 septembre 2011

Mon ordi est mort! Vive mon laptop!

Mon ordinateur est mort. J’ai passé la fin de semaine à faire mon deuil. Deuil qui fut aisé parce que j’avais la conscience tranquille puisque j’avais tout sauvegardé sur un disque dur externe de 1To. Je ne suis pas informaticienne alors je ne sais pas ce que j’ai bien pu faire de mal dans le BIOS. Donc, les prochains mois seront concentrés dans l’économie d’argent pour enfin me faire monter un ordinateur plus performant.
mon ordi du futur
pas ces specs ---->


Yeah right!


Cette fois-ci, il pourra mieux rouler mes jeux. Une meilleure carte graphique, un deuxième écran, un processeur hors-pair intel i5 DDR3, j’sais pas du tout ce que je viens d’écrire, mais ça peut donner de la RAM en esti. Je ne pensais pas avoir besoin de Windows 7, mais mon disque de Windows XP fait dur et c’est de là que sont venus mes problèmes, alors un nouveau système d’exploitation pour mon futur ordi. Je n’aurai pas besoin d’un disque dur, celui de 162 gig fonctionne toujours et j’ai près de 1,5 To à l’externe. Si je veux sauvegarder quelque chose ce sera dans ces objets.

Thank God! J’avais scanné tous mes dessins et écrits dans GoFlex. Je n’aurai pas besoin d’avoir peur d’un feu. Il ne me reste plus qu’à faire l’inventaire de mes DVD/Blu-Ray et de mes bouquins et bandes dessinées. Ensuite, le feu pourra pogner chez nous, je n’aurai pas peur. Je saurai quoi sauver, en courant pour ma vie.

Donc, j’ai rencontré N. samedi. Elle est vraiment trop généreuse. J'espère que dans deux semaines, ce sera à mon tour de lui offrir le souper chez Ruben’s. On a reparlé d’écrire un roman ensemble et cette fois-ci, ça semble vouloir se faire. Pour faire de l’argent plus rapidement, elle pense qu’on aurait plus de chance de se faire éditer si on écrivait pour de la chicklit, « littérature » qui me répugne grandement. Pas n’importe laquelle chicklit, de la romance. Il faut que je me remette au soaps de l’après-midi. Les Bold and Beautiful me donnent envie de vomir ces derniers temps, mais si ça tournent toujours, c’est parce qu’il y a des gens qui le regardent. Donc, son idée est que nous allons soutirer de l’argent à ces gens avec un niveau d’éducation bas, travaillant plus de 40 heures semaine et qui ne demandent qu’à avoir le cerveau mis à off pendant une heure ou deux après s'être occupés des enfants et commérer. C’est assez insultant, mais c’est comme ça qu’elle les a décrits.

Moi, je m’en fous. Tant qu’on réussisse à écrire quelque chose de 200 pages et à le faire publié.

Code : trouver un nom à mon futur ordi


20 août 2011

The Lion King : the musical

Endless Night
Depuis que j'ai découvert l'existence de cette comédie musicale, cela fait trois ans, je n'arrête pas de me dire qu'il faut que je vois the Lion King. Comme pour les Misérables l'année dernière, je sursaute en voyant la publicité dans le Métro, la comédie musicale s'en vient à Montréal. En version anglaise, en plus. Je connais la plupart des chansons par coeur, j'ai le box-set du collectionneur du film original. Je suis une grande fan de ce film de Disney.

Malgré mes dépressions et mes envies suicidaires, il semblerait que l'Univers essaie de me dire quelque chose avec l'arrivée de cette comédie musicale. Et je me demande ce que me réserve l'été prochain à Montréal. J'ai toujours l'intention d'aller le voir à Broadway, New York, pour l'instant : let's enjoy it at Place des Arts!

Code : unfinished...

18 août 2011

Mon ordi, ma ligne vitale!!

Euurrkkkkk! J'ai passé ces derniers jours à paniquer parce que j'ai décidé de reformater mon ordinateur et qu'il refusait de prendre Windows XP. C'est seulement cet après-midi que j'ai vu le jour. Bordel! J'ai eu peur. J'ai un laptop, mes disques durs externes totalisant 1,5 gb et mon PS3, mais rien ne vaut le confort de ma tour.

Donc, je n'étais pas d'humeur à écouter ce qui se passe chez nous. Mon frère qui râle tout le temps. Ma mère qui essaie d'être mon amie. Et mon autre frère Monsieur Invisible.



maladif, indeed
Quand mon ordinateur est malade, je suis malade. La preuve, j'ai un énorme bouton qui m'a poussé sur le bras droit qui me fait paniqué en ce moment. Il est complètement dur et il est douloureux au toucher. Je ne pourrai pas vivre sans mon bras droit. J'en ai besoin pour dessiner.

Je suppose que le seul bon côté de cette panne d'ordi fut ma découverte de Microsoft Works pendant que j'allégeais mon laptop en passant plus de temps avec lui. Je peux monter un calendrier de tâches en un rien de temps. J'ai pu organiser ma semaine de cette façon. J'ai aussi réussi à mettre mon imprimante sur le réseau de mon routeur, ce que je n'avais pas pris la peine de faire avant. J'ai nettoyé ma chambre, fit mes recherches sur le compostage, réaménager ma chambre et commencer l'inventaire de tout ce que je possède : CD, DVD, Musique, vidéos, mangas, livres, mes écrits, mes dessins (ça risque de prendre du temps pour cet inventaire, je vais me faire une liste de tâches).

Microsoft Works... fonctionne si on a pas un ordinateur pour nous déconcentrer je suppose.

Code : peu d'chose à dire

16 août 2011

Fantasia '11 : Ocean Heaven

Jet Li
La grande percée de Jet Li dans un film dramatique!

N'exagérons rien. Ah, les publicités! Qu'est-ce qu'il faut pas dire pour attirer son public! J'ai vu plusieurs de ses films, Jet Li est un bon acteur, tout est dans ses yeux. Même dans ses films d'action. Comme on dit en anglais : "He emotes well." L'on aurait dû dire que Ocean Heaven est le premier film de Jet Li sans arts martiaux. Aucun, niet, nada, nothing at all. Il a pu passer tout le film à émouvoir la salle avec la situation quasiment sans issu de son personnage. Et je vais l'admettre, mes résistances n'ont pas pu tenir, j'ai pleuré. Je vais le mettre sur le compte que je suis une fille et que c'est très rare de voir un film, dans ce monde de machisme, où un homme étale son amour pour son fils.

Wen Zhang & Jet Li
Donc, Ocean Heaven est l'histoire de Wang Xingchang(Jet Li) qui est diagnostiqué d'un cancer  terminal. Il a un fils autiste qu'il a élevé seul pendant 14 ans, depuis la mort de sa femme. Son dilemme est l'autisme de son fils. Il ne veut pas le laisser derrière. Donc, premières images du film, autres que le bleu de l'océan, sont celles du père et du fils assis dans un bateau. Des cordes les accrochant à un enclume.

C'était la première solution à laquelle arriva le mourrant. Emporté son fils avec lui. Mais, Dafu(Wen Zhang) les sort de l'eau, il est extrêmement bon nageur. Il adore l'eau et il semble interagir avec une plus grande facilité avec les animaux marins qu'avec les humains.

Comme son fils semble tenir à la vie, il décide de lui trouver une institution qui pourrait le garder après sa mort. Il n'y a pas d'institution qui peut l'aider. Les écoles pour enfants n'en prennent pas après l'âge de 18 ans et les centres pour personnes âgés n'acceptent que les personnes âgés. En même temps qu'il fait ses recherches, il essaie d'enseigner les bases de la vie avec toute la patience d'un homme à qui il reste quelques mois de vie. Malgré la réticence et l'incompréhension de l'enfant, Wang lui apprend à prendre le bus, à se faire à manger, à payer ce qu'il prend au marché. Son dernier enseignement c'est la mort et la réincarnation. Le titre du film, Ocean Heaven, prend encore plus de sens à cette partie.

Donc, je vais l'admettre, même si je savais que cela allait finir bien, à partir du moment où Wang a réussi à trouver une institution pour son fils. Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer à la fin. Je vais mettre ses larmes sur le compte d'un effet de sympathie ou d'effet de groupe. La plupart des femmes qui m'entouraient pleuraient, reniflaient et se mouchaient dans mes alentours. Je pouvais parfaitement les entendre.

Pour son premier film entièrement sans arts martiaux, chapeau! Jet a été très bien. Wen Zhang aussi. Il ne savait pas du tout nagé et, en quelques mois, on le voit nager avec des animaux marins avec tant d'aisance. C'était peut-être de la propagande, comme certains sites osent dire, mais c'est quand même une pour une bonne cause. Il fallait voir au second degré. Et c'est moi qui dit ça, car je crois être la personne qui ne va pas  plus loin que l'écran.

Code : Festival Fantasia 2011 - Ocean Heanven

14 août 2011

Les yeux grands ouverts!

Italie, Roma
Rome ne s'est pas bâti en une journée. Et cela n'a pas été fait par une seule personne. Je pense que je commence à me rendre compte d'un de mes plus grands problèmes de vie. J'essaie de soulever une montagne par moi-même, n'essayant pas de trouver de l'aide parce que les fois que j'ai essayé ç'a tourné au vinaigre. Donc j'ai appris à un très jeune âge à ne pas demander de l'aide, que je croule par le poids du problème, je n'ai pas cet élan d'aller demander de l'aide. Après tant de défaites, d'échecs, et comme il ne me reste plus que 22 ans avant ma réévaluation de vie, je ne peux plus m'enfermer dans mes quatre murs. Mon futur manga en dépend.


Pour ce faire, j'ai besoin d'aide. D'un système de motivation sincère. Je ne rencontre pas assez de gens pour ce faire. Je veux une plus grande variété d’amis. Non. Je veux plus d’amis comme N., mais dont le côté Otaku serait plus développé. Dont le but serait la création d’un manga. D'aller dans des conventions à travers le Canada, les États-Unis, la France et, même, le Japon. Une clique que je pourrais comparer à CLAMP, quoi.

Je me connais assez bien, je n'ai pas de drive. J'aurais besoin de quelqu'un pour me pousser dans le dos. Mais c'est une science, parce qu'une fois irritée, je ne vous écoute plus et vaut mieux rester loin de moi pour un certain temps. Je suis d'humeur mercuriel. Je n’ai pas vraiment l'intention de changer cette attitude quand je peux me débarrasser si facilement de trous de cul de cette façon. J'ai cette mauvaise manie de ne pas finir ce que j'ai commencé. Je suis une bombe qui s'épuise rapidement. Je n'ai pas souvent de direction, il faut que je m'assois un long moment pour mettre sur papier ce dont j'ai besoin, comment l'obtenir quand et où. Je vais devoir apprendre à déléguer, je n'aime pas donner des ordres, mais il me faut une clique et le futur de mon manga en dépendra.

Il faut maintenant que je m'attelle à un autre de mes défauts. Mon cerveau va à OFF ou à mes histoires débiles quand il n'est pas excité. Donc, les discoureurs de trois heures à haut débit, pas pour moi. Vous voulez m'impartir d'informations, soyez bref et concis. Apprendre à m'ouvrir aux autres serait un bon début pour me faire de nouvelles connaissances. À m'intéresser aux gens, aussi. Rencontrer des gens comme moi serait bien, mais utopique. Alors, je vais devoir sourire, sourire, sourire et m'intéresser aux autres et à leur vie "palpitante".

J'avais bien commencé avec MangaThé. Mais j'étais toujours renfermée. Je voulais participer aux tournois de cartes, mais j'ai laissé la vie m'éloigner de cet endroit amusant. J'ai aussi découvert O-Taku Manga Lounge. Et je préfère nettement cet endroit. Ils ont un meilleur espace, de meilleurs forfaits, un menu plus long. Mais leur sélection de livre n'est rien à comparer à MangaThé. Je vais devoir séparer ma vie otaku à ces deux endroits, donc. Pour rencontrer du monde, je vais commencer par les cours de japonais au Manga Lounge. J'y ferais sûrement de belles rencontres. Probablement pas, parce que les otakus ont une fâcheuse tendance que je déteste, la condescendance quand l'on ne sait pas de quoi ils parlent ou si l'on ne partage pas leurs avis. Bande de fanboys! Je vais devoir recommencer à m'installer au MangaThé et leur petit chat pourboire.

Code : nouvelle direction

11 août 2011

Fantasia '11 : Gantz

le film
Je suis allée voir Gantz et Gantz : Perfect Answer la même journée au festival Fantasia. Aussi bien voir l'adaptation cinéma du manga éponyme en une journée, ça m'évite les déplacements inutiles par temps chauds et caniculaires. Donc, Gantz. Je n'ai pas lu le manga et je ne crois pas que je vais le faire. Nanh! J'en sais rien. Dans le futur quand l'auteur en aura fini, juste voir si la fin sera la même. Parce que j'aime les belles fins ou les fins violentes ou les fins en queue de poisson, mais pas les fins sacrificielles. Je ne sais pas pourquoi.

Résumé du festival Fantasia :

Deux jeunes hommes attendent le prochain métro au cœur d'une foule peuplant le quai d'embarquement. Lorsque leurs regards se croisent, ils croient se reconnaître, mais avant qu'ils aient l'occasion de prononcer le moindre mot, un passant tombe sur les rails. L'un des deux jeunes hommes descend pour le secourir. L'autre tente de les aider à remonter, mais chute à son tour. Le train arrive à toute vitesse et ils n'ont plus le temps de se tirer de là. Le métro les frappe de plein fouet, mais en une fraction de seconde, ils se retrouvent sains et saufs dans un appartement surplombant Tokyo. Ils ne sont pas seuls dans cette chambre. D'autres individus aussi désorientés et confus qu'eux y sont déjà, dont un gangster, un jeune vaurien et une paire d'hommes d'affaires nerveux. Il y a également une sphère dans cette pièce. Une grande sphère noire se révélant rapidement posséder des pouvoirs colossaux et étranges. Des textes défilent sur sa surface, expliquant à tous ces gens que leur ancienne vie est terminée et que leur nouvelle vie lui appartient. À ce moment, des armes jaillissent de la sphère et le portrait de la première cible que ces joueurs devront éliminer apparaît.

le film
Je suis désolée, mais tout le long de Gantz, je ne savais pas pour quel côté prendre. Quelque chose à checker chez moi, c'est pas parce que t'es humain que je vais nécessairement rooter pour toi. Ils ne le savaient pas au début dans quelle situation ils se trouvaient, mais ils ont quand même tué un enfant. Et Gantz ne leur a jamais dit quel était le crime de ces extra-terrestres pour mériter des fins aussi terribles. Donc, la moitié du temps je penchais d'un bord à l'autre. Ce qui était irritant. Pas autant que le crétin derrière moi qui n'arrêtait pas de chantonner la petite musique lors des débuts de mission des gantzers.

La violence est assez grande, mais elle semble moins horrible que dans Battle Royale. Elle était moins viscérale, je suppose. Elle ne m'a pas écoeurée. Surtout que le sang était noir. -shrug- D'habitude les scènes d'action, voir combat/arts martiaux, des films japonais laissent à désirer, je trouve. À moins qu'on parle d'escrime, alors là, ils sont imbattables. J'suis une habitué de kungfu et wirefu, dans ce cas là, j'suis assez partiale aux films chinois. Le film était plein en action fusil et katana. Le combat contre Thousand-Hand Bouddha était sublime! Une autre raison pour laquelle je lirais le manga Gantz pour voir comment l'auteur à représenter cela. Le bouddha s'appelle Kannon.

Je n'ai pas été attirée par les personnages du film, ce qui est bizarre, pour. J'ai toujours de la sympathie pour au moins un personnage. Je ne suis pas du tout tombée à fond dans le film. Les personnages mourraient à gauche à droite, se faisaient ramener par Gantz, mourraient pour de bon lors de mission, se sacrifiaient pour des êtres aimés et cela me laissa tiède. Je devrais sûrement lire le manga. J'aurais peut-être plus d'attachement à Masaru Kato. Le type de personnage "tragique" auquel je m'attache d'habitude. Ces derniers temps, les héros mangas m'irritent au plus haut point.

Code : Festival Fantasia 2011 - Gantz

10 août 2011

Fantasia '11 : Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame

Andy Lau et al.
Je n'eus pas à quitter le festival Fantasia pour voir le film, c'était tout de suite après Battle Royale, dans une autres salle. Les Cieux! La file était longue! Elle faisait le tour du bloc. J'ai décidé d'attendre à l'intérieur. Il faisait plus de trente degrés à l'ombre, je décidai de rester au frais. Cela a pris près de dix minutes avant que je puisse m'installer après avoir laissé passer les gens qui ont attendu, sans trop se plaindre sûrement, sagement à l'extérieur. Ouais, je ne saute pas les files, moi. Il y a au moins cela de mon éducation que je peux donner à ma mère.

Donc, festival Fantasia 2011 nous présente le nouveau film d'Andy Lau, un de mes acteurs chinois favoris, Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame. Je l'ai vu pour la première fois dans the Duel. J'ai aimé Eking Chen, mais adoré Andy Lau aux côtés de mon actrice favorite Zhao Wei. En tout cas, c'est pour lui que je suis allée voir ce film de fantaisie. C'est en lisant le résumé que j'ai compris pourquoi il y avait tant de monde. Tsui Hark faisait son retour au cinéma.


Le maître des films de kungfu et wirefu, ceux dont s'est inspiré Tarantino pour son Kill Bill était de retour derrière la caméra. Le vieil homme à la longue barbe, l'albinos agile, la femme forte, etc. C'est surtout de lui. La maison Tsui Hark a connu des hauts et des bas ces dernières décennies. Et le directeur nous sort Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame.

Le film avait tout ce que j'adore dans ce genre de film. Les arts martiaux, le fantastique, l'humour, un minuscule brin de romantisme et les grands plans de palais et autres lieux enchanteurs de la Chine ancienne.

L'impératrice fait fortifier un bouddha géant à son effigie pour son couronnement. Deux contremaîtres partent en combustion spontanée. Elle ne sait pas vers qui se tourner. Un cerf parlant, qui représente un de ses loyaux vassaux, lui dit que seul Dee peut découvrir ce qui se passe avant qu'un grand malheur ne s'abatte sur elle. Elle est contrariée parce que Dee est un ancien policier royal. Elle l'a fait emprisonné pour trahison après qu'il ait remis en question son ascension au trône. Il doutait des causes de la mort de l'Empereur, feu son mari. Elle le fait sortir de prison, lui soutire une allégeance et lui donne une de ses meilleures guerrières et un policier albinos de la Cour comme aides.

Donc, les chorégraphies du  Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame étaient superbes. Les combats contre ce soi-disant fantôme, les techniques de points de chi, les transformations, les cerfs parlant, la froide impératrice qui est prête à tout sacrifier pour monter au trône. L'intégrité de Dee. La fin atroce de l'albinos.

Ah! Les paliers menant au pouvoir sont semés de cadavres!

Code : Festival Fantasia 2011 - Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame

Fantasia '11 : Battle Royale

le film
Je suis bizarre. Je n'ai pas une grande mémoire et j'écris ce texte plusieurs semaines après le visionnement de Battle Royale. En tout cas, certaines émotions sont restées avec moi et il y a les résumés sur le site du festival Fantasia de toute façon. D'entrée de jeu, je peux dire que le manga Battle Royale m'avait traumatisée. Que je le préfère au film. Et que le film tient très bien tout seul. Je n'ai pas eu le même élan d'affection pour le personnage du film équivalent à mon préféré du manga. J'ai pu , à la place, beaucoup plus apprécié les deux héros.

Je dis traumatisée. J'étais à un niveau de lecture de manga assez normal et sweet. À ce moment, ce que je lisais et les animes que je regardais étaient de niveau CLAMP, Akira Toriyama, Naoko Takeuchi. J'étais déjà outrée par RG Veda et mon manga favori était CardCaptor Sakura. Et BAM! Battle Royale qui dessinait la violence entre jeunes, des hommes violant des femmes, tout cela dessiner très cru. J'étais habituée au ecchi, et autre hentai et yaoï, aux films violents et à l'anime Akira. Je n'étais tout simplement pas habitué à un tel niveau de... tout.


Hiroki Sugimura
Hiroki Sugimura, justement
En tout cas, dans Battle Royale, le côté fantastique disparaît. Plus de génie des arts martiaux, juste un jeune homme téméraire cherchant l'élu de son coeur. Ouais, c'est de lui dont j'ai été fan jusqu'au bout dans la version manga; Hiroki Sugimura. Et j'ai été très attristée de la façon dont lui et sa dulcinée sont morts. J'étais tellement en colère contre Kazuo Kiriyama.

Takeshi Kitano est beaucoup plus à plaindre que le gros lard du manga. Il avait un backstory intéressant. Contrairement au sadique et violeur dans la version manga de Battle Royale. Oh! J'étais tellement contente lorsque nos héros ont réussi à le tuer.

Donc, cela fait cinq ans que j'ai lu le manga, quatre ans que j'entends parler de ce film et j'apprends aussi qu'il y a une suite. Je vais devoir attendre quelques mois avant de me prendre la tête avec ce nouveau film. Je ne pourrais pas supporter un tel massacre.

J'en fus traumatisée
Je me suis finalement attachée au personnage principal, Shûya Nanahara, qui essaie de protéger lui aussi une fille dont lui et son meilleur ami, Yoshitoki Kuninobu, sont tombés amoureux. Meilleur ami qui a eu une fin plus atroce que dans la version papier. L'état de stress dans lequel nous plonge Battle Royale est très bien fait. Le directeur a lu le livre, a lu le manga et a donné sa version du thème. Dire que N. m'apprend quelques jours après le visionnement du film que cela se faisait dans les temps médiévaux japonais lorsque la famine frappait. Mais ils ne ciblaient pas juste les jeunes, paraîtrait-il.

Donc, non, je ne reverrais pas ce film. Non, je ne relirais pas ce manga. J'attendrai avant de voir la suite du film. Et je vais peut-être chercher le livre dont le manga et le film sont inspirés pour le lire. Avec Battle Royale, j'ai appris que je ne supporte pas la violence aussi cruellement dessinée.

Code : Festival Fantasia 2011 - Battle Royale

6 août 2011

Fantasia '11 : Ninja Kids

Rakudai Ninja Rantaro
J'ai passé un bel été, finalement. Je croyais que ce serait dur de renouer avec mes amies. Je ne les avais pas vu depuis plusieurs mois. Ç'a commencé avec N. Elle revenait du dentiste et elle voulait quand même me voir avec sa mâchoire gelée. Je lui ai fait découvrir l'Otaku Maga Lounge. Et on a discuté comme si de rien n'était. Elle retourne à l'école tout comme moi, donc de nouvelles aventures dans nos vies mornes et répétitives. Quelques jours plus tard, ce sont C. et K. Nous sommes allées manger aux Trois Amigos, je mange toujours leur salade. Pour le mexicain, je ne suis pas aventureuse, je l'admets. Je suis petite nature, je ne supporte pas le piquant. Nous avons discuté de tout, de rien, nous avons croisé K.-K. par hasard sur Saint-Denis. Donc, le mois de juillet fut grandiose en amitié et une bonne montée dans mon estime.


Cela fait près de trois ans que je vais au festival Fantasia. Lan me l'a fait découvrir quand on sortait ensemble. Les films d'animations, de kung-fu, wire-fu, japonais, coréens, j'adore. C'est surtout pour cela que j'y vais. Oh! Et pour les films d'horreur/fantastique anglais. Ils ont un sens de l'humour grinçant que j'adore. J'ai commencé mon festival Fantasia en me disant que je n'irai voir que deux, trois films, budget obligeant. Je retourne à l'école et ce n'est pas en travaillant dans un fast-food que je vais réussir à m'amasser assez d'argent pour treize mois d'études à temps plein, en plus de payer mes factures. Et je tenais mordicus au Lion King the musical qui s'en venait au mois d'août. Finalement, il y avait trop de bon choix. Ce sera de plus en plus dur, plus le temps avancera. Donc, encore cette année, dix billets à 8 $ chacun au lieu de 9 $, parce que la sélection du festival Fantasia était trop bonne.

J'ai commencé avec Ninja Kids de Takashi Miike. Je ne le connais pas trop, pas vu assez de ses films. Mais j'ai beaucoup entendu parler d'eux par contre. Ichi the killer, Audition, des films que je veux absolument voir.  Avec Ninja Kids, j'en ai eu mon soûl. Tous ces personnages dans un film de plus d'une heure et demi ! On ne fait que s'attacher au personnage principal et à l'histoire, vu le nombre de personnages. Un garçon va à l'Académie des Ninjas. Son père est un ninja, mais ne pratique pas. Il est paysan, malgré son passage à l'Académie, il n'avait pas fait parti des meilleurs élèves.

Rantaro, notre héros de Ninja Kids, espère devenir le meilleur des ninjas. Il se lie d'amitié avec un gros paresseux à la tête dure et un orphelin surmené. L'on découvre un directeur ridicule, des professeurs débiles et violents, une professeure maître dans l'art du déguisement : personne ne connaît l'âge et l'apparence réels de la femme, elle non plus on dirait. Un vilain, directeur d'une autre école, qui est la némésis de celui de l'Académie des Ninjas, ne pouvant pas trop se pencher sinon sa grosse tête le fait chambouler. Il devait ressembler à ça dans le manga, sa grosse était trop caricaturale. Des personnages aux passés troublants amenant des problèmes à Rantaro et à sa classe de 1ère-AH (le son d'un soupir de déception). Un cuisinier qui n'apprécie pas que l'on ne finisse pas son assiette. Et pleins d'autres ninjas ridicules. Oh, et un ninja qui nous sort de notre immersion pour nous expliquer quelques rudiments de l'art ninja directement aux spectateurs.

Ninja Kids avait beaucoup de contenu. Je ne crois pas qu'il faille prendre la peine de lire le manga Rakudai Ninja Rantaro, pour comprendre le live-action.

"Sluuuuurp! Chomp! Chomp! Chomp! Le ramen, la nourriture préférée du ninja!"

Code : Festival Fantasia 2011 - Ninja Kids

4 juillet 2011

Malade comme un chien

Je ne sais pas d'où sort cette phrase. Elle ne s'applique pas vraiment à moi en ce moment, parce que je peux me lever et marcher aux alentours. Une longue semaine. Je découvre the Vampire Diaries. Donc, je fais ce que je suis habituée à faire, j'obsède. La saison 1 est finie et je m'apprête à terminer la deuxième. J'aime l'histoire, les mythologies vampires et loups-garous sont bien pensées. Ce n'est pas Twilight, thank god !

Donc j'ingurgite du thé : orange pekoe, il n'y en avait pas d'autres où je me trouvais. J'ai travaillé, je pense, 24 heures en moins de 48 heures. J'ai le corps tout endolori. La gorge qui me gratte. Un mal de tête qui ne veut pas partir. Je me sens icky, le nez plein et je n'arrive plus à trouver quelque chose d'intéressant à écrire.

Code : Icky!!

22 juin 2011

Ça ne marche pas

Premier jour et aucune inspiration. Je verrai ce que je pourrais faire après avoir poster ceci.

Demain, je vais à l'école payer mon cours de secrétariat. Lol! J'ai toujours trouvé cet emploi ridiculement sexiste, mais c'est le seul emploi qui me convient et qui est soi-disant payant. J'ai toujours travaillé dans le service à la clientèle, je sais comment m'y faire, mais je déteste cela. Même chose pour la vente si je m'y mets je suis très bonne vendeuse, mais le contact avec les gens, je supporte pas trop. L'art ne fais pas manger à moins d'être Céline Dion. Alors je mets mon côté "artiste" sur le back-burner et je vais devoir me concentrer sur ce cours pendant les treize prochains mois. Pour pouvoir trouver un emploi et pouvoir payer mes aspirations artistiques, sans avoir à me mettre à genoux pour me conformer au besoin de grandes compagnies d'éditions. Les conventions, fanzines, ezines, ecomics sont pour moi.

Wow, Pendragon sama! Sur la voie de devenir adulte...

Code : les deux pieds sur terre

21 juin 2011

I don't enjoy it!

Sex ain't for me
Même si je l'ai déjà fait, ce qui n'a pas été une catastrophe ni le nirvana non plus. Même si j'y pense assez souvent. Je suis toujours dégoûtée par l'idée de le faire. Alors imaginer quelqu'un se prostituer parce qu'elle aime ça... Je ne comprends pas. On a toujours l'idée de la fille de14 ans abusée par son père, entrée de force par un membre de gang de rue dans la prostitution, droguée jusqu'aux yeux. Alors, je suis bizarrement en amour avec cette série anglaise Secret Diary of a Call Girl, tiré d'un vrai blog. Jamais aimer le personnage de Billie Piper dans Doctor Who, Rose, mais je l'ai adorée dans la série, même si la saison 4 était très... "Belle du Jour" est un grain de poussière dans l'océan de la prostitution, je suppose.

J'veux dire c'est comme le suicide de Nelly Arcan à l'âge de 35 ans. Sa situation l'a suivie, malgré ses succès littéraires. Ce qu'elle a vécu était dans ses pensées, dans son âme, dans sa chaire, tout le temps.

Donc, j'en sais rien.

Cote : intimacy issues


Un autre!

Voici un autre blog. Je ne sais pas, j'avais besoin de faire quelque chose maintenant que je ne dessine plus. Que je n'écris plus d'histoire. Que je ne vois plus mes amies. J'ai besoin de quelque chose pour me tenir jusqu'à mes 50 ans. Ma date d'expiration. Ma date d'expiation. Ben voyons, je verse dans le mélodrame. Pourtant je ne devrais pas, ce sont tous mes choix. Mais comme je n'ai pas l'habitude d'aimer mes choix, je suis déprimée. Je dois laisser quelque chose sur papier... Sur le net, whatever... Pour une perspective future, je suppose. Peut-être que cette fois, je le garderai ce blog.

Code : Fitzgerald et ses voix différentes