20 août 2011

The Lion King : the musical

Endless Night
Depuis que j'ai découvert l'existence de cette comédie musicale, cela fait trois ans, je n'arrête pas de me dire qu'il faut que je vois the Lion King. Comme pour les Misérables l'année dernière, je sursaute en voyant la publicité dans le Métro, la comédie musicale s'en vient à Montréal. En version anglaise, en plus. Je connais la plupart des chansons par coeur, j'ai le box-set du collectionneur du film original. Je suis une grande fan de ce film de Disney.

Malgré mes dépressions et mes envies suicidaires, il semblerait que l'Univers essaie de me dire quelque chose avec l'arrivée de cette comédie musicale. Et je me demande ce que me réserve l'été prochain à Montréal. J'ai toujours l'intention d'aller le voir à Broadway, New York, pour l'instant : let's enjoy it at Place des Arts!

Code : unfinished...

18 août 2011

Mon ordi, ma ligne vitale!!

Euurrkkkkk! J'ai passé ces derniers jours à paniquer parce que j'ai décidé de reformater mon ordinateur et qu'il refusait de prendre Windows XP. C'est seulement cet après-midi que j'ai vu le jour. Bordel! J'ai eu peur. J'ai un laptop, mes disques durs externes totalisant 1,5 gb et mon PS3, mais rien ne vaut le confort de ma tour.

Donc, je n'étais pas d'humeur à écouter ce qui se passe chez nous. Mon frère qui râle tout le temps. Ma mère qui essaie d'être mon amie. Et mon autre frère Monsieur Invisible.



maladif, indeed
Quand mon ordinateur est malade, je suis malade. La preuve, j'ai un énorme bouton qui m'a poussé sur le bras droit qui me fait paniqué en ce moment. Il est complètement dur et il est douloureux au toucher. Je ne pourrai pas vivre sans mon bras droit. J'en ai besoin pour dessiner.

Je suppose que le seul bon côté de cette panne d'ordi fut ma découverte de Microsoft Works pendant que j'allégeais mon laptop en passant plus de temps avec lui. Je peux monter un calendrier de tâches en un rien de temps. J'ai pu organiser ma semaine de cette façon. J'ai aussi réussi à mettre mon imprimante sur le réseau de mon routeur, ce que je n'avais pas pris la peine de faire avant. J'ai nettoyé ma chambre, fit mes recherches sur le compostage, réaménager ma chambre et commencer l'inventaire de tout ce que je possède : CD, DVD, Musique, vidéos, mangas, livres, mes écrits, mes dessins (ça risque de prendre du temps pour cet inventaire, je vais me faire une liste de tâches).

Microsoft Works... fonctionne si on a pas un ordinateur pour nous déconcentrer je suppose.

Code : peu d'chose à dire

16 août 2011

Fantasia '11 : Ocean Heaven

Jet Li
La grande percée de Jet Li dans un film dramatique!

N'exagérons rien. Ah, les publicités! Qu'est-ce qu'il faut pas dire pour attirer son public! J'ai vu plusieurs de ses films, Jet Li est un bon acteur, tout est dans ses yeux. Même dans ses films d'action. Comme on dit en anglais : "He emotes well." L'on aurait dû dire que Ocean Heaven est le premier film de Jet Li sans arts martiaux. Aucun, niet, nada, nothing at all. Il a pu passer tout le film à émouvoir la salle avec la situation quasiment sans issu de son personnage. Et je vais l'admettre, mes résistances n'ont pas pu tenir, j'ai pleuré. Je vais le mettre sur le compte que je suis une fille et que c'est très rare de voir un film, dans ce monde de machisme, où un homme étale son amour pour son fils.

Wen Zhang & Jet Li
Donc, Ocean Heaven est l'histoire de Wang Xingchang(Jet Li) qui est diagnostiqué d'un cancer  terminal. Il a un fils autiste qu'il a élevé seul pendant 14 ans, depuis la mort de sa femme. Son dilemme est l'autisme de son fils. Il ne veut pas le laisser derrière. Donc, premières images du film, autres que le bleu de l'océan, sont celles du père et du fils assis dans un bateau. Des cordes les accrochant à un enclume.

C'était la première solution à laquelle arriva le mourrant. Emporté son fils avec lui. Mais, Dafu(Wen Zhang) les sort de l'eau, il est extrêmement bon nageur. Il adore l'eau et il semble interagir avec une plus grande facilité avec les animaux marins qu'avec les humains.

Comme son fils semble tenir à la vie, il décide de lui trouver une institution qui pourrait le garder après sa mort. Il n'y a pas d'institution qui peut l'aider. Les écoles pour enfants n'en prennent pas après l'âge de 18 ans et les centres pour personnes âgés n'acceptent que les personnes âgés. En même temps qu'il fait ses recherches, il essaie d'enseigner les bases de la vie avec toute la patience d'un homme à qui il reste quelques mois de vie. Malgré la réticence et l'incompréhension de l'enfant, Wang lui apprend à prendre le bus, à se faire à manger, à payer ce qu'il prend au marché. Son dernier enseignement c'est la mort et la réincarnation. Le titre du film, Ocean Heaven, prend encore plus de sens à cette partie.

Donc, je vais l'admettre, même si je savais que cela allait finir bien, à partir du moment où Wang a réussi à trouver une institution pour son fils. Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer à la fin. Je vais mettre ses larmes sur le compte d'un effet de sympathie ou d'effet de groupe. La plupart des femmes qui m'entouraient pleuraient, reniflaient et se mouchaient dans mes alentours. Je pouvais parfaitement les entendre.

Pour son premier film entièrement sans arts martiaux, chapeau! Jet a été très bien. Wen Zhang aussi. Il ne savait pas du tout nagé et, en quelques mois, on le voit nager avec des animaux marins avec tant d'aisance. C'était peut-être de la propagande, comme certains sites osent dire, mais c'est quand même une pour une bonne cause. Il fallait voir au second degré. Et c'est moi qui dit ça, car je crois être la personne qui ne va pas  plus loin que l'écran.

Code : Festival Fantasia 2011 - Ocean Heanven

14 août 2011

Les yeux grands ouverts!

Italie, Roma
Rome ne s'est pas bâti en une journée. Et cela n'a pas été fait par une seule personne. Je pense que je commence à me rendre compte d'un de mes plus grands problèmes de vie. J'essaie de soulever une montagne par moi-même, n'essayant pas de trouver de l'aide parce que les fois que j'ai essayé ç'a tourné au vinaigre. Donc j'ai appris à un très jeune âge à ne pas demander de l'aide, que je croule par le poids du problème, je n'ai pas cet élan d'aller demander de l'aide. Après tant de défaites, d'échecs, et comme il ne me reste plus que 22 ans avant ma réévaluation de vie, je ne peux plus m'enfermer dans mes quatre murs. Mon futur manga en dépend.


Pour ce faire, j'ai besoin d'aide. D'un système de motivation sincère. Je ne rencontre pas assez de gens pour ce faire. Je veux une plus grande variété d’amis. Non. Je veux plus d’amis comme N., mais dont le côté Otaku serait plus développé. Dont le but serait la création d’un manga. D'aller dans des conventions à travers le Canada, les États-Unis, la France et, même, le Japon. Une clique que je pourrais comparer à CLAMP, quoi.

Je me connais assez bien, je n'ai pas de drive. J'aurais besoin de quelqu'un pour me pousser dans le dos. Mais c'est une science, parce qu'une fois irritée, je ne vous écoute plus et vaut mieux rester loin de moi pour un certain temps. Je suis d'humeur mercuriel. Je n’ai pas vraiment l'intention de changer cette attitude quand je peux me débarrasser si facilement de trous de cul de cette façon. J'ai cette mauvaise manie de ne pas finir ce que j'ai commencé. Je suis une bombe qui s'épuise rapidement. Je n'ai pas souvent de direction, il faut que je m'assois un long moment pour mettre sur papier ce dont j'ai besoin, comment l'obtenir quand et où. Je vais devoir apprendre à déléguer, je n'aime pas donner des ordres, mais il me faut une clique et le futur de mon manga en dépendra.

Il faut maintenant que je m'attelle à un autre de mes défauts. Mon cerveau va à OFF ou à mes histoires débiles quand il n'est pas excité. Donc, les discoureurs de trois heures à haut débit, pas pour moi. Vous voulez m'impartir d'informations, soyez bref et concis. Apprendre à m'ouvrir aux autres serait un bon début pour me faire de nouvelles connaissances. À m'intéresser aux gens, aussi. Rencontrer des gens comme moi serait bien, mais utopique. Alors, je vais devoir sourire, sourire, sourire et m'intéresser aux autres et à leur vie "palpitante".

J'avais bien commencé avec MangaThé. Mais j'étais toujours renfermée. Je voulais participer aux tournois de cartes, mais j'ai laissé la vie m'éloigner de cet endroit amusant. J'ai aussi découvert O-Taku Manga Lounge. Et je préfère nettement cet endroit. Ils ont un meilleur espace, de meilleurs forfaits, un menu plus long. Mais leur sélection de livre n'est rien à comparer à MangaThé. Je vais devoir séparer ma vie otaku à ces deux endroits, donc. Pour rencontrer du monde, je vais commencer par les cours de japonais au Manga Lounge. J'y ferais sûrement de belles rencontres. Probablement pas, parce que les otakus ont une fâcheuse tendance que je déteste, la condescendance quand l'on ne sait pas de quoi ils parlent ou si l'on ne partage pas leurs avis. Bande de fanboys! Je vais devoir recommencer à m'installer au MangaThé et leur petit chat pourboire.

Code : nouvelle direction

11 août 2011

Fantasia '11 : Gantz

le film
Je suis allée voir Gantz et Gantz : Perfect Answer la même journée au festival Fantasia. Aussi bien voir l'adaptation cinéma du manga éponyme en une journée, ça m'évite les déplacements inutiles par temps chauds et caniculaires. Donc, Gantz. Je n'ai pas lu le manga et je ne crois pas que je vais le faire. Nanh! J'en sais rien. Dans le futur quand l'auteur en aura fini, juste voir si la fin sera la même. Parce que j'aime les belles fins ou les fins violentes ou les fins en queue de poisson, mais pas les fins sacrificielles. Je ne sais pas pourquoi.

Résumé du festival Fantasia :

Deux jeunes hommes attendent le prochain métro au cœur d'une foule peuplant le quai d'embarquement. Lorsque leurs regards se croisent, ils croient se reconnaître, mais avant qu'ils aient l'occasion de prononcer le moindre mot, un passant tombe sur les rails. L'un des deux jeunes hommes descend pour le secourir. L'autre tente de les aider à remonter, mais chute à son tour. Le train arrive à toute vitesse et ils n'ont plus le temps de se tirer de là. Le métro les frappe de plein fouet, mais en une fraction de seconde, ils se retrouvent sains et saufs dans un appartement surplombant Tokyo. Ils ne sont pas seuls dans cette chambre. D'autres individus aussi désorientés et confus qu'eux y sont déjà, dont un gangster, un jeune vaurien et une paire d'hommes d'affaires nerveux. Il y a également une sphère dans cette pièce. Une grande sphère noire se révélant rapidement posséder des pouvoirs colossaux et étranges. Des textes défilent sur sa surface, expliquant à tous ces gens que leur ancienne vie est terminée et que leur nouvelle vie lui appartient. À ce moment, des armes jaillissent de la sphère et le portrait de la première cible que ces joueurs devront éliminer apparaît.

le film
Je suis désolée, mais tout le long de Gantz, je ne savais pas pour quel côté prendre. Quelque chose à checker chez moi, c'est pas parce que t'es humain que je vais nécessairement rooter pour toi. Ils ne le savaient pas au début dans quelle situation ils se trouvaient, mais ils ont quand même tué un enfant. Et Gantz ne leur a jamais dit quel était le crime de ces extra-terrestres pour mériter des fins aussi terribles. Donc, la moitié du temps je penchais d'un bord à l'autre. Ce qui était irritant. Pas autant que le crétin derrière moi qui n'arrêtait pas de chantonner la petite musique lors des débuts de mission des gantzers.

La violence est assez grande, mais elle semble moins horrible que dans Battle Royale. Elle était moins viscérale, je suppose. Elle ne m'a pas écoeurée. Surtout que le sang était noir. -shrug- D'habitude les scènes d'action, voir combat/arts martiaux, des films japonais laissent à désirer, je trouve. À moins qu'on parle d'escrime, alors là, ils sont imbattables. J'suis une habitué de kungfu et wirefu, dans ce cas là, j'suis assez partiale aux films chinois. Le film était plein en action fusil et katana. Le combat contre Thousand-Hand Bouddha était sublime! Une autre raison pour laquelle je lirais le manga Gantz pour voir comment l'auteur à représenter cela. Le bouddha s'appelle Kannon.

Je n'ai pas été attirée par les personnages du film, ce qui est bizarre, pour. J'ai toujours de la sympathie pour au moins un personnage. Je ne suis pas du tout tombée à fond dans le film. Les personnages mourraient à gauche à droite, se faisaient ramener par Gantz, mourraient pour de bon lors de mission, se sacrifiaient pour des êtres aimés et cela me laissa tiède. Je devrais sûrement lire le manga. J'aurais peut-être plus d'attachement à Masaru Kato. Le type de personnage "tragique" auquel je m'attache d'habitude. Ces derniers temps, les héros mangas m'irritent au plus haut point.

Code : Festival Fantasia 2011 - Gantz

10 août 2011

Fantasia '11 : Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame

Andy Lau et al.
Je n'eus pas à quitter le festival Fantasia pour voir le film, c'était tout de suite après Battle Royale, dans une autres salle. Les Cieux! La file était longue! Elle faisait le tour du bloc. J'ai décidé d'attendre à l'intérieur. Il faisait plus de trente degrés à l'ombre, je décidai de rester au frais. Cela a pris près de dix minutes avant que je puisse m'installer après avoir laissé passer les gens qui ont attendu, sans trop se plaindre sûrement, sagement à l'extérieur. Ouais, je ne saute pas les files, moi. Il y a au moins cela de mon éducation que je peux donner à ma mère.

Donc, festival Fantasia 2011 nous présente le nouveau film d'Andy Lau, un de mes acteurs chinois favoris, Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame. Je l'ai vu pour la première fois dans the Duel. J'ai aimé Eking Chen, mais adoré Andy Lau aux côtés de mon actrice favorite Zhao Wei. En tout cas, c'est pour lui que je suis allée voir ce film de fantaisie. C'est en lisant le résumé que j'ai compris pourquoi il y avait tant de monde. Tsui Hark faisait son retour au cinéma.


Le maître des films de kungfu et wirefu, ceux dont s'est inspiré Tarantino pour son Kill Bill était de retour derrière la caméra. Le vieil homme à la longue barbe, l'albinos agile, la femme forte, etc. C'est surtout de lui. La maison Tsui Hark a connu des hauts et des bas ces dernières décennies. Et le directeur nous sort Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame.

Le film avait tout ce que j'adore dans ce genre de film. Les arts martiaux, le fantastique, l'humour, un minuscule brin de romantisme et les grands plans de palais et autres lieux enchanteurs de la Chine ancienne.

L'impératrice fait fortifier un bouddha géant à son effigie pour son couronnement. Deux contremaîtres partent en combustion spontanée. Elle ne sait pas vers qui se tourner. Un cerf parlant, qui représente un de ses loyaux vassaux, lui dit que seul Dee peut découvrir ce qui se passe avant qu'un grand malheur ne s'abatte sur elle. Elle est contrariée parce que Dee est un ancien policier royal. Elle l'a fait emprisonné pour trahison après qu'il ait remis en question son ascension au trône. Il doutait des causes de la mort de l'Empereur, feu son mari. Elle le fait sortir de prison, lui soutire une allégeance et lui donne une de ses meilleures guerrières et un policier albinos de la Cour comme aides.

Donc, les chorégraphies du  Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame étaient superbes. Les combats contre ce soi-disant fantôme, les techniques de points de chi, les transformations, les cerfs parlant, la froide impératrice qui est prête à tout sacrifier pour monter au trône. L'intégrité de Dee. La fin atroce de l'albinos.

Ah! Les paliers menant au pouvoir sont semés de cadavres!

Code : Festival Fantasia 2011 - Detective Dee & the Mystery of the Phantom Flame

Fantasia '11 : Battle Royale

le film
Je suis bizarre. Je n'ai pas une grande mémoire et j'écris ce texte plusieurs semaines après le visionnement de Battle Royale. En tout cas, certaines émotions sont restées avec moi et il y a les résumés sur le site du festival Fantasia de toute façon. D'entrée de jeu, je peux dire que le manga Battle Royale m'avait traumatisée. Que je le préfère au film. Et que le film tient très bien tout seul. Je n'ai pas eu le même élan d'affection pour le personnage du film équivalent à mon préféré du manga. J'ai pu , à la place, beaucoup plus apprécié les deux héros.

Je dis traumatisée. J'étais à un niveau de lecture de manga assez normal et sweet. À ce moment, ce que je lisais et les animes que je regardais étaient de niveau CLAMP, Akira Toriyama, Naoko Takeuchi. J'étais déjà outrée par RG Veda et mon manga favori était CardCaptor Sakura. Et BAM! Battle Royale qui dessinait la violence entre jeunes, des hommes violant des femmes, tout cela dessiner très cru. J'étais habituée au ecchi, et autre hentai et yaoï, aux films violents et à l'anime Akira. Je n'étais tout simplement pas habitué à un tel niveau de... tout.


Hiroki Sugimura
Hiroki Sugimura, justement
En tout cas, dans Battle Royale, le côté fantastique disparaît. Plus de génie des arts martiaux, juste un jeune homme téméraire cherchant l'élu de son coeur. Ouais, c'est de lui dont j'ai été fan jusqu'au bout dans la version manga; Hiroki Sugimura. Et j'ai été très attristée de la façon dont lui et sa dulcinée sont morts. J'étais tellement en colère contre Kazuo Kiriyama.

Takeshi Kitano est beaucoup plus à plaindre que le gros lard du manga. Il avait un backstory intéressant. Contrairement au sadique et violeur dans la version manga de Battle Royale. Oh! J'étais tellement contente lorsque nos héros ont réussi à le tuer.

Donc, cela fait cinq ans que j'ai lu le manga, quatre ans que j'entends parler de ce film et j'apprends aussi qu'il y a une suite. Je vais devoir attendre quelques mois avant de me prendre la tête avec ce nouveau film. Je ne pourrais pas supporter un tel massacre.

J'en fus traumatisée
Je me suis finalement attachée au personnage principal, Shûya Nanahara, qui essaie de protéger lui aussi une fille dont lui et son meilleur ami, Yoshitoki Kuninobu, sont tombés amoureux. Meilleur ami qui a eu une fin plus atroce que dans la version papier. L'état de stress dans lequel nous plonge Battle Royale est très bien fait. Le directeur a lu le livre, a lu le manga et a donné sa version du thème. Dire que N. m'apprend quelques jours après le visionnement du film que cela se faisait dans les temps médiévaux japonais lorsque la famine frappait. Mais ils ne ciblaient pas juste les jeunes, paraîtrait-il.

Donc, non, je ne reverrais pas ce film. Non, je ne relirais pas ce manga. J'attendrai avant de voir la suite du film. Et je vais peut-être chercher le livre dont le manga et le film sont inspirés pour le lire. Avec Battle Royale, j'ai appris que je ne supporte pas la violence aussi cruellement dessinée.

Code : Festival Fantasia 2011 - Battle Royale

6 août 2011

Fantasia '11 : Ninja Kids

Rakudai Ninja Rantaro
J'ai passé un bel été, finalement. Je croyais que ce serait dur de renouer avec mes amies. Je ne les avais pas vu depuis plusieurs mois. Ç'a commencé avec N. Elle revenait du dentiste et elle voulait quand même me voir avec sa mâchoire gelée. Je lui ai fait découvrir l'Otaku Maga Lounge. Et on a discuté comme si de rien n'était. Elle retourne à l'école tout comme moi, donc de nouvelles aventures dans nos vies mornes et répétitives. Quelques jours plus tard, ce sont C. et K. Nous sommes allées manger aux Trois Amigos, je mange toujours leur salade. Pour le mexicain, je ne suis pas aventureuse, je l'admets. Je suis petite nature, je ne supporte pas le piquant. Nous avons discuté de tout, de rien, nous avons croisé K.-K. par hasard sur Saint-Denis. Donc, le mois de juillet fut grandiose en amitié et une bonne montée dans mon estime.


Cela fait près de trois ans que je vais au festival Fantasia. Lan me l'a fait découvrir quand on sortait ensemble. Les films d'animations, de kung-fu, wire-fu, japonais, coréens, j'adore. C'est surtout pour cela que j'y vais. Oh! Et pour les films d'horreur/fantastique anglais. Ils ont un sens de l'humour grinçant que j'adore. J'ai commencé mon festival Fantasia en me disant que je n'irai voir que deux, trois films, budget obligeant. Je retourne à l'école et ce n'est pas en travaillant dans un fast-food que je vais réussir à m'amasser assez d'argent pour treize mois d'études à temps plein, en plus de payer mes factures. Et je tenais mordicus au Lion King the musical qui s'en venait au mois d'août. Finalement, il y avait trop de bon choix. Ce sera de plus en plus dur, plus le temps avancera. Donc, encore cette année, dix billets à 8 $ chacun au lieu de 9 $, parce que la sélection du festival Fantasia était trop bonne.

J'ai commencé avec Ninja Kids de Takashi Miike. Je ne le connais pas trop, pas vu assez de ses films. Mais j'ai beaucoup entendu parler d'eux par contre. Ichi the killer, Audition, des films que je veux absolument voir.  Avec Ninja Kids, j'en ai eu mon soûl. Tous ces personnages dans un film de plus d'une heure et demi ! On ne fait que s'attacher au personnage principal et à l'histoire, vu le nombre de personnages. Un garçon va à l'Académie des Ninjas. Son père est un ninja, mais ne pratique pas. Il est paysan, malgré son passage à l'Académie, il n'avait pas fait parti des meilleurs élèves.

Rantaro, notre héros de Ninja Kids, espère devenir le meilleur des ninjas. Il se lie d'amitié avec un gros paresseux à la tête dure et un orphelin surmené. L'on découvre un directeur ridicule, des professeurs débiles et violents, une professeure maître dans l'art du déguisement : personne ne connaît l'âge et l'apparence réels de la femme, elle non plus on dirait. Un vilain, directeur d'une autre école, qui est la némésis de celui de l'Académie des Ninjas, ne pouvant pas trop se pencher sinon sa grosse tête le fait chambouler. Il devait ressembler à ça dans le manga, sa grosse était trop caricaturale. Des personnages aux passés troublants amenant des problèmes à Rantaro et à sa classe de 1ère-AH (le son d'un soupir de déception). Un cuisinier qui n'apprécie pas que l'on ne finisse pas son assiette. Et pleins d'autres ninjas ridicules. Oh, et un ninja qui nous sort de notre immersion pour nous expliquer quelques rudiments de l'art ninja directement aux spectateurs.

Ninja Kids avait beaucoup de contenu. Je ne crois pas qu'il faille prendre la peine de lire le manga Rakudai Ninja Rantaro, pour comprendre le live-action.

"Sluuuuurp! Chomp! Chomp! Chomp! Le ramen, la nourriture préférée du ninja!"

Code : Festival Fantasia 2011 - Ninja Kids