19 avril 2012

Extrait : NMH

Je joue dans le temps. Je cherche à cerner mes personnages. Ce n'est pas certain que ce que j'écris dans ce blog  à propos de me shistoire seront retenus. J'essaie de mettre mes personnages dans des situations cocasses ou pas pour connaître leurs réactions. Je sais parfaitement que je ne pourrais pas donner ce pouvoir ridiculement Mary-Sueish à Aidelle. Je verrai bien comment je le développe.


            Kosuke était dans un des bureaux du quartier général. Il était en train de travailler sur un rapport comptable. Le professionnel qu’il avait embauché pour faire la vérification de ses finances semblait lui dire de mettre les clés dans la porte. Depuis son coming-out mutant forcé, sa pharmacie perdait de l’argent dû à une diminution de la clientèle. Il se demandait ce que ses clients devaient s’imaginer en venant faire leur magasinage. Qu’ils allaient attraper une mutation? Il avait la tête déposée sur son bras replié. Il devait maintenant penser à embaucher plus de pharmaciens pour remplacer ses quarts de travail. Il n’était pas gestionnaire et il avait étudié en pharmacologie pour pouvoir travailler comme pharmacien, pas pour rester chez lui et déléguer tout le travail à des employés. Il se redressa soudainement quand LEO se mit à répéter un avertissement étrange.
            « Alerte ! La communication extérieure est interrompue. »
            Kosuke se leva et descendit dans le laboratoire informatique. Il passa devant la salle informatique à côté du laboratoire de Troy Quinn. Harry et Hunter étaient en train de visionner un site internet chinois. Il entra dans la salle spécialisé de LEONARD. Son énorme écran clignotait rouge. Kosuke se raidit. Étaient-ils sous attaque ? Il entendit des pas de course adjacent au laboratoire. L’endroit fétiche de Troy qui dormait là quand il travaillait trop tard avec son ordinateur intelligent.
            Troy ouvrit vivement la porte. Il était torse, nue, sans chaussures, les cheveux ébouriffés, un peu de sueur couvrant sa peau. Il s’installa rapidement sur le siège rembourré devant l’ordinateur. Avant de pouvoir faire quelque chose, Kosuke et lui entendirent des cris de protestation de la salle d’ordinateurs par la porte ouverte. Ils se tournèrent.
Mathias fit une grimace et hésitait dans le pas de la porte. Il traversa et montra son blackberry, l’air peiné.
« Hum! Est-ce qu’il y a un problème? Vous n’avez pas le droit de mettre un coupeur de connexion téléphonique. J’crois que c’est interdit pas la loi »
« De quoi parlez-vous? » s’écria Troy. Il se tourna vers son compagnon de tous les jours. « LEO, qu’est-ce qui se passe? »
« Je n’ai plus aucune communication avec l’extérieure. Rien n’entre, rien ne sort. Nous sommes coupés. »
« L’internet ne marche plus! » C’était Harry.
« Ouais, nous passions un test sur le site XXX pour les examens d’entrée en YYY de Beijing. On va se plaindre à m’man et Mark, » dit Hunter.
Les jumeaux étaient en rognes. Ils avaient étudiés tout le mois, loin de leurs grands-parents. Leur mère ne les visitait que très rarement et leur père, Mark Strong, n’arrivait pas à les accepter comme enfants. Ils voulaient retourner chez eux, mais ils devaient s’enrôler dans une école secondaire avant. Sinon, ils devraient rester ici et aller à une école privée à Montréal. Harry allait lancer des menaces en cantonais, mais il fut interrompu par Jacynthe.
« Une vidéo de l’extérieur. »
Jacynthe avait pris le temps de se rhabiller avant de sortir de la chambre de Troy. Elle avait remarqué la vidéo pendant que les hommes se disputaient pour leurs gadgets électroniques qui ne fonctionnaient plus. Le système de surveillance de LEO fonctionnait toujours. Les autres se tournèrent vers les écrans de LEO. Ce qu’il y avait de plus étrange, c’est qu’il n’y avait aucun son. Pourtant le système de surveillance de quartier général d’Effet Papillon était aussi sophistiqué que l’ordinateur intelligent qui le régissait. Ils virent que la voiture de Mark Strong qui était de retour d’une mission militaire n’arrivait pas à avancer. Pourtant les roues roulaient, mais sur place. Hunter et Harry se précipitèrent à sa rencontre. Ils voulaient se plaindre.
Ceux qui regardaient les écrans de surveillance tout à fait perplexe observèrent l’homme taciturne descendre de son véhicule, cellulaire en main. Troy zooma. Ils le virent froncer des sourcils en regardant son cellulaire. Mark Strong leva subitement la tête, surpris. Falcon tomba brutalement sur le capot de la voiture de l’autre homme. Jacynthe, Troy, Mathias et Kosuke sursautèrent violemment.
Falcon était parti s’entraîner avec Christian, Liam, Khan et Arye. Une voiture se stationna rapidement derrière celle de Mark. Arye sauta du véhicule avant qu’elle ne s’arrête et se précipita vers Falcon. Mark était en train de l’aider à descendre de l’auto. Il semblait mal en point.
Jacynthe pointa dans la direction des jumeaux. Ils couraient dans la direction de Mark qui leva une main subitement et leur cria quelque chose d’inaudible. Le système de surveillance de LEO arrivait à capter les paroles des deux adolescents.
« P’pa, Falcon, qu’est-ce qui se passe? » dit Hunter.
« Hunter, pourquoi on les entend pas? Hey! »
Harry et son frère sautèrent sur le côté quand Christian lança une attaque dans la direction générale de l’immeuble qui était la cachette d’Effet Papillon. Tous les témoins purent enfin comprendre pourquoi les communications étaient coupées. Il y avait une bulle protectrice qui entourait l’immeuble. Hunter s’approcha et tendit la main devant lui. Il avança lentement et sa main rencontra quelque chose de solide.
« Si personne ne savait que nous nous cachions dans cet immeuble, ils le découvrent aujourd’hui, » grinça Troy.
« Serait-ce une tentative d’attaque? » demanda Mathias.
Kosuke se redressa tout de suite. C’était ce qu’il avait pensé avant de descendre. Il commença à reprendre son rôle de Mach10.
« Tout le monde dans le vestibule. Mathias, va prendre un cahier et un feutre, nous allons devoir essayer de communiquer avec Mark et les autres de cette manière. Troy, habille-toi. Jacynthe est-ce que tu peux aller vérifier la cour sous les directions de LEO? Et Makoto… Où est Makoto? » Il s’interrompit. Il venait de perdre son aura de super-héros rapidement. « Mon Dieu! Ridley est revenu cherchée Aidelle! »
Il hurla cette dernière phrase en disparaissant des yeux des autres occupants de la pièce. Jacynthe, Mathias et Troy le poursuivirent dans la direction des chambres à coucher au troisième.
Kosuke ouvrit la porte de la chambre de son fils sans ménagement. La fenêtre était ouverte et il n’était pas là. Un poids s’installa dans son ventre, quelque chose avait dû lui arrivé. Les pouvoirs de son fils étaient dérisoires comparés à la force de tir de la bande à Ridley. Il se précipita vers la porte de la chambre d’Aidelle qui subit le même sort. Les deux occupants hurlèrent d’effroi devant le fracas. Aidelle était nue à cheval sur Makoto, tout aussi dénué de vêtements, sous les draps. Mathias, Jacynthe et Troy qui avaient réussi à rattraper Kosuke s’arrêtèrent derrière leur camarade qui était figé de stupéfaction.
Makoto était furieux. Il tira les drapas sur leurs personnes. Aidelle se laissa tomber sur lui, cachant son visage contre le cou de son petit ami. Elle avait les mains sur les oreilles, les yeux fermés d’embarras. Kosuke avait la mâchoire à ses pieds, le rouge s’emparant de son visage. Mathias riait, il prit une photo avec son téléphone. Troy avait un sourire narquois et félicitait bruyamment Makoto qui était devenu un homme, maintenant. Jacynthe leva les yeux dans les airs. Elle attrapa le bras de son amant et de son meilleur ami pour les tirer hors de la chambre d’Aidelle. Ils entendirent soudainement Mark hurler d’en bas.
« Qu’est-ce qui se passe, ici? Y a-t-il quelqu’un? »
« Oui. Falcon est blessé. Aidelle, tu es en-haut? » criait Christian. « Arye va la chercher. Falcon vient t’asseoir ici. »
« Ne montez pas! » cria Jacynthe. Elle se tourna vers les hommes qui l’entouraient. « Et vous descendez. Mathias, ton cellulaire. »
« Quoi? »
Jacynthe referma la porte derrière elle. Makoto l’entendit critiquer vertement la vision de l’amitié de Mathias. Il tendit les oreilles, mais les chambres étaient bien insonorisées. C’était la raison pour laquelle son père ne les avait pas entendus. Connaissant la gêne de son père, Makoto se disait que l’homme devait être traumatisé. Il roula des yeux. Il allait sûrement en entendre parler pendant longtemps. Mathias allait lui payer ses ricanements. Et Troy était un vieux cochon, il était déjà en train de tout raconter aux autres. Jacynthe était la seule mature du groupe. Elle essaierait de calmer le jeu, mais ce sera peine perdu. Et il y avait Kosuke qui faisait des pieds et des mains ces derniers temps pour lui prouver qu’il était son père, qu’il était digne de ce rôle, qu’il remplissait depuis même avant sa naissance. Il allait se sentir obligé de lui reparler de sexualité. Même si le jeune homme de vingt-deux ans n’arrêtait pas de lui répéter qu’il en connaissait plus sur le sujet que l’autre homme. Il soupira.
« Est-ce que ça va? »
« Non. »
« Oh! »
Makoto baissa les yeux vers Aidelle, il repoussa ses cheveux. Elle était toujours embarrassée et fuyait son regard. Cela lui avait pris plus de quatre ans avant de réussir à la convaincre de ses sentiments pour elle. Qu’elle n’était pas une remplaçante pour Lydia. Entre-temps, une catastrophe quasiment apocalyptique avait été évitée grâce à elle. Il avait pensé l’avoir perdue à maintes reprises, souvent par son attitude magnanime envers Lydia. Ils avaient repris lentement leur relation. Ils avaient fêté leur premier anniversaire officiel ensemble, hier. Ce matin n’était qu’une répétition de la nuit dernière. Elle lui avait dit se sentir bien avec ce qu’ils avaient fait pour la première fois et elle voulait essayer quelque chose. Elle était vraiment plus à l’aise avec son corps et sa sexualité qu’il ne l’aurait cru. Son père avait tout gâché, bien entendu. Comme d’hab. Il regrettait maintenant de ne pas avoir réservé l’hôtel comme il le pensait. Elle lui avait dit qu’elle voulait quelque chose de simple. Et elle avait laissé tomber pleins de sous-entendus, qu’elle voulait perdre sa virginité pour cette occasion. Il s’en mordait les doigts. Il regarda la porte comme s’il voulait qu’elle s’enflamme.
« Ne t’en fais pas pour eux. Ils auront vite oubliés. »
Elle le regarda dubitative. Elle les connaissait. Et elle n’allait pas oublier ça de sitôt. Elle glissa à ses côtés, se tourna sur le dos et dirigea son regard irrité au plafond. Elle tordait ses doigts sur sa poitrine couverte du drap.
Makoto se tourna vers elle. Elle était tellement mignonne embarrassée. Elle qui ne l’était pas souvent. D’habitude, elle était celle qui embarrassait les autres avec sa franchise et sa vision candide du monde. Il garda le silence. Il espérait qu’elle soit toujours d’humeur à finir ce qu’ils avaient commencé. Ils avaient été si proches du précipice. Enfin, lui, il l’avait été. Il fronça des sourcils. Malgré ses assurances la veille, ses doutes revenaient. Il n’était pas certain d’avoir fait jouir sa compagne pour sa première fois. Il avait fait ses recherches et savait que les premières fois des femmes n’étaient pas toujours le 7e ciel. Il ne pensait pas qu’elle lui aurait menti. Il avait quand même remarqué qu’elle était plus sûre d’elle et plus excitée que la veille. Il baissa les yeux, prit un respire pour lui demander si elle voulait l’accompagner pour une douche glaciale. Il pensait qu’elle refuserait de recommencer, maintenant que les autres les savaient actifs.
« Makoto, as-tu toujours envie? »
Elle avait glissé une main vers son abdomen sous la couverture avec hésitation. Il ferma les yeux d’anticipation, sourire aux lèvres. Il acquiesça. Elle sourit largement et passa son bras libre autour de son cou quand il sauta sur ses lèvres.
***
            « Vous plaisantez? » disait Christian.
            « Ce doit être un nouveau pouvoir, » dit Troy, large sourire sur ses lèvres minces.
            Christian se tourna rapidement vers Falcon qu’il soignait en attendant que Panakos revienne de sa visite familiale ou qu’Aidelle descende. Falcon avait éclaté de rire quand Mathias leur avait expliqué ce qui s’était passé. Cela lui avait fait oublier son épaule démise par la chute et replacée par Mark Strong. Il avait pris les advils que lui avait amenées Arye. Il reçut un coup d’œil de Christian. Il savait que la plupart des personnes présentes pensaient qu’il avait le béguin sur Aidelle. Ce qui était faux. Il était tout simplement attiré par son aura de puissance bienveillante. Il était très sensible à cela. Il s’était légèrement irrité quand Makoto était tombé amoureux d’elle. C’était parce qu’il avait cru que le gamin de l’époque reportait ses sentiments pour Lydia sur Aidelle. Et il n’aurait pas apprécié s’il lui avait brisé le cœur. Les deux hommes avaient eu une discussion quand Aidelle était revenue de son coma imposé après leur affrontement contre Lydia. Makoto avait rassuré Falcon.
            « Mais qui a ce pouvoir absurde, Troy? »
            « Je n’en sais trop rien et, Falcon, un bouclier de protection n’est pas absurde. »
            « Oui, il l’est. Ce bouclier protégeait quoi, l’immeuble. Sans avertissement. Falcon s’est blessé, » dit Mark Strong.
            « Mais c’est pas vrai! »
            « Alerte! »
            L’ordinateur des jumeaux avait perdu contact à nouveau. Ils se tournèrent vers les escaliers menant à l’étage des appartements. Harry se leva. Jacynthe l’attrapa par l’épaule pour l’empêcher d’aller déranger les deux tourtereaux. Elle se tourna vers Kosuke, il était encore sous le choc. Il n’allait pas leur être utile. Mark soupira bruyamment et se redressa du mur sur lequel il s’était appuyé. Il irait dormir plus tard.
            « Okay, Troy à ton ordi. Arye va voir jusqu’où s’étire cette bulle, Liam, Mathias et Khan, allez l’aider. Christian, tu restes avec Falcon… »
            « Je vais mieux. Je peux vérifier jusqu’où en hauteur ce bouclier va. »
            « Tu es blessé. »
            « Rien d’extraordinaire, Chris. Je peux le faire. Troy a besoin de ces informations, non? »
            « Oui et… »
            « Alerte! Arye est en plein milieu de la rue. La bulle indicible arrive en plein milieu d'une route à circulation basse. »
            « Merde! Falcon envole-toi, prends ton communicateur, je veux savoir s’il y a des voitures qui viennent. Christian avec moi, nous avons des panneaux de signalisation. Jacynthe, il nous faut des pancartes pour expliquer la situation au voisin s’ils sont touchés. »
            Les héros se dépêchèrent d’éviter le pire. Troy descendit voir LEO. Ils devaient calculer la circonférence de cette bulle. Ils devaient aussi savoir quelles conséquences elle pouvait avoir. Il se dit avec qu’il allait devoir empêcher Aidelle et Makoto de faire l’amour jusqu’à ce qu’il puisse comprendre comment et pourquoi cette bulle arrivait de nulle part.
*****

Et voilà où je me suis arrêtée dans l'écrit. Je ne me suis pas rendue plus loin dans ma tête. Ouais, mauvaise habitude ou pas, mais j'ai toujours tendance à écrire l'histoire de mes récits dans ma tête. Je sais comment je les commence, les péripéties et la fin. Mais comme je trouve que la plupart du temps cela manque de sens sur papier... Les fantaisies imagées ne sont pas toutes bonnes à mettre par écrit.

Le pouvoir saugrenu était celui d'Aidelle. Un pouvoir issu d'une mutation génétique ingénéré par son père pour la protection des enfants qu'elle aura dans l'avenir. Une bulle lors de la conception et une autre lors de la naissance.

18 avril 2012

Caractérisation

Mal de crâne. Je ralentis. Je rentre me coucher car l'examen de demain est important. Je vais aller continuer cette histoire. Je ne sais toujours pas si je donne à un de mes personnages le ''pouvoir'' de la malchance. Et à qui. Ce serait comme le personnage de Charlie Brown et son nuage noir au-dessus la tête. Comme les loups-garous de Wolf Guy, mais j'veux pas autant de angst! Ce sera plus romancé.


Parlant de cette histoire nmh, est-ce que je ferais comme dans Naruto et raconterais l'histoire de chaque personnage que le lecteur rencontrera? Je verrai, mais il faut absolument que je commence les présentations, fiches de personnages, cursus, cv, bio, différence de taille, pouvoirs, pin-ups, etc. Au moins, je commence à cerner quelques personnages. Il faut que je cesse de penser onusien et plus québécois, par contre. Je veux quand même mettre Montréal français sur la map du manga. Pas d'histoire se concentrant sur deux personnages, donc.

Comme Arye qui injecte toujours une expression en anglais dans ses phrases et Christian qui le chicane pour ces anglicismes. Malgré un père francais, il est foncièrement québécois. Comment rendre Aidelle en 3d et non juste une face souriante, mère Theresa à ses heures. La réponse serait sûrement de trouver un moyen de lui ôter ce sourire de force. Il faut que je puise dans le fond de Lydia. Elle aussi faut que je sache comment elle finit, surtout comment sa relation avec Makoto éclate.

14 avril 2012

Extrait : NMH

Une petite histoire courte racontant la rencontre entre Aidelle et les membres d'Effet Papillon : Mark Strong, Makoto Tachibana, Mathias Roberts, Arye Callard et Christian Joubert. J'ai besoin de gribouiller pour reprendre la main. Le titre du blog n'est pas pour rien.

10 avril 2012

Time after time

Un semblant de calme s'est installé en moi dans la classe de télécommunications cet après-midi. Je pense être revenue à ma normalité. Je ne me sens plus flottée sans accroche à la réalite. J'ai l'impression d'avoir perdu beaucoup de temps. Trois semaines en vrai. Je ne pourrai jamais les récupérer.

Madame Gagnon disait que j'étais ancrée et obnubilée par le temps. C'est cette peur d'en avoir tant perdu qui me paralyse dans le moment présent. Qui m'empêche de voir l'avenir et sûrement de me rappeler du passé. Ma bulle qui servait a protéger mon âme et ma sensibilité des coups, des méchancetés soi-disant enrobées de bon-vouloir parentales a empêché le temps défilant de se présenter à moi. Je suis toujours perdue, mais je suis de plus en plus lucide.


Discuter avec le plus jeune de mes frères fut une mini révélation. Il est le plus sain de nous quatre. Je ne sais pas pour le père, il n'est plus dans ma vie depuis un bout. Juste une image sur des photos prises dans des partys de famille. Je n'arrête pas de dire que j'en ai rien à foutre, mais est-ce vrai? Avec toutes les niaiseries que ces deux êtres ridicules aiment à balancer dans le dos de l'autre à ma face, pas moyen de ne pas être affectée par tant "d'amour".

C'est surtout pour cela que je coupe les ponts un à un avec les membres de ma famille vivant en périphérie de mon existence. Qu'est-ce que je peux en foutre de la cousine de ma mère? Que la famille, les frères et soeurs de cette cousine, pour qui la mère de ma mère à tant fait, ne lui parlent pas? Qu'ils souhaitent porter du rouge à ses funérailles? Pour cette dernière remarque, si c'est moi qui doit organiser les funérailles de ma mère, je devrais engager des bouncers qui ne laisserait pas ses ordures entrer.

C'est quoi cette manie de toujours honorer sa famille à cause du sang quand cette même famille ne veut rien savoir de toi, même si tu as fait trembler une montagne pour elle. Il y a des limites à essayer de se prendre pour un martyr. Ma mère a besoin de briser ses chaînes, mais tant qu'elle me balancera des niaiseries sur son dieu et comment elle "voit" enfin clair, je ne l'écouterai pas. Elle a besoin de redescendre les deux pieds sur terre pour que je veuille avoir une discussion d'adulte à adulte avec ellle. J'ai beaucoup de chose à lui dire. Il faut que je l'écrive aussi.

Tout cela pour dire que j'ai écris la première partie dans l'autobus ramenant mon corps et une âme fatiguée à la maison. Je suis calme, presque sereine avec moi-même. Je crois enfin que je baisse les bras, je ne me battrai plus contre moi-même et la vie en générale.

Note : brisée

6 avril 2012

Français au Québec

loi 101
Les touristes ne sont pas que des blancs obèses provenant des États-Unis. Alors qu'on me demande des informations en anglais, la langue internationale des affaires et du voyages, j'en ai rien à foutre. Bandes de trou d'cul. Ils veulent l'argent sans les complications qui viennent avec le tourisme. J'étais irritée cette journée-là. Alors quand j'entend des conversations idiotes, c'est ce qui me trotte dans la tête. J'avais besoin de nouvel écouteur pour mon lecteur mp3, cette semaine-là. Une des raisons pour laquelle j'écoute de la musique dans l'autobus, je suis aisément distraite par ce genre d'inepties.


Par contre, je suis d'accord avec la loi 101 parce que nous sommes seulement 8 millions sur une masse de plus de 300 millions d'anglophones. Il faut mettre tout de son côté pour survivre et j'aime les langues. Surtout, le français. Le Québec sera toujours en danger de s'angliciser, donc ce doit être un combat constant. Ce danger est concret, Montréal parle de plus en plus anglais.

Si on veut que les immigrants parlent français, il faudrait qu'un cours de francisation soit obligatoire à leur arrivée ou avant. Pas des cours qui t'apprennent à demander où se trouvent les toilettes. Mais des cours qui peuvent te permettre de fonctionner dans la société québécoise. On ne peut pas les en vouloir de choisir l'anglais pour se trouver du travail. Surtout avec le ROC qui savent comment les inclure et les accepter au Canada. Et les attirer du côté obscur de la langue dans l'Amérique du Nord. Désolée, mais je ne crois pas que les Québécois savent comment attirer les immigrants à leur point de vue et leur culture. La culture québécoise est plus solide que celle du ROC, mais moins intégrante.

Ah. J'en ai rien à faire, je ne fais pas les lois ici. Je ne peux que choisir le gouvernement qui ne fait pas juste se plaindre du recul du français à Montréal, mais qui ont une solution, une vraie, à ce problème. Pour l'instant, rien de ce que j'entends n'est intéressant.

Note : french in America

4 avril 2012

La princesse qui attend

la fonceuse
Waiting for something to happen !

Gio a raison. J'fais un Ugly Betty marathon en ce moment. Et c'est vrai. C'est ce que je fais. J'attends l'inspiration, j'attends la faim, j'attends le bon moment... C'est tout ce que je fais. Ce que j'ai jamais fait. Il est temps que je me botte le cul.

Wow! J'avais vraiment plus rien à dire sur le sujet de l'attente. Je suppose que je peux remonter cet état d'inaction à mon enfance. J'ai jamais été très pro-active. Mes parents ne m'ont jamais laissé la chance de l'être non plus. Et je suis une grande sensible, quand on me dit non un fois, je le prends très à coeur et je me tais. J'essaie de défaire ce conditionnement. Cela fait près de dix ans que j'essaie, et j'y arrive pas. (-shrug-)

Note : weak!

1 avril 2012

Wicked!

Broadway
J'ai relu le brouillon pour la comédie musicale le Roi Lion et je me demandais ce que cette année allait me réserver. Wicked! C'est Ugly Betty qui m'a fait connaître cette comédie musicale, il y a longtemps. Et Glee me l'a rappelée. J'ai l'intention de voir la comédie avant de lire les livres. Je n'ai jamais été grande fan de Dorothy et le magicien d'Oz le film, j'ai adoré les animés japonais, par contre.

J'ai vu la publicité l'automne dernier et je l'ai marqué dans mon agenda et sur mon calendrier. Donc, oui, l'Univers veut que je reste encore un peu sur Terre. J'ai déjà dit à N. que j'avais l'intention d'aller le voir, j'ai peut-être forcé la dose en l'obligeant à venir avec moi. J'ai toujours l'air d'une weirdo en allant seule à des évènements de ce genre.

J'en ai parlé à mes amies, hier, mais elles n'avaient pas l'air intéressées. J'ai même mentionnée Sugar Sammy, à part K.-K. qui me dit que sa soeur à aimer, rien d'autres. Je m'en fous, mais pour mon anniversaire, je vais aller voir Sugar Sammy. Il y a des supplémentaires aux alentours du mois de mai.

Code : Wicked!

Soirée de filles!

Je devrais faire un effort pour être plus amicale, aimable et souriante. Être approchable, aussi! Sinon je finirai seule, ou à 40 ans à défiler dans des blind-date ou pire speed-date. Pour l'instant, je vais faire un effort pour être plus amicale envers mes amies. Je sais que ça sonne bizarre. Je suis passable, je ne laisse pas assez passer de moi dans nos sorties de filles. Je fais qu'écouter et sourire. Reminiscing! Mais elles sont plus érudites que moi. Je bafouille, je mélange mes histoires, mes pensées. Pourquoi faire plus d'efforts pour m'embarrasser encore plus. Je suppose que practice makes perfect! Mais si tu n'as pas la bonne technique? Faut aller la chercher, je présume.


En tout cas, hier soir, notre soirée de filles fut très cool. J'ai pris un peu confiance en moi. Je me suis habillée avec confiance. Je n'ai pas repliée mes épaules, je ne me suis pas sentie comme une fraude, en marchant dans la rue, en parlant avec mes amies. J'avais chaud dans le métro, froid en sortant du métro. J'ai eu mal aux pieds. Mais plus je mettrai ces chaussures, plus vite je m'habituerai. Comme d'habitude, je ne me rappelais presque pas de la moitié des choses dont elles discutaient.

Huh! Le resto à Laval était cher, c'était bon, mais pas wow! Le service était cool. J'prendrais des côtes, comme K. la prochaine fois. Au moins, je n'ai pas pris de la salade, comme à mon habitude. Ouais, quand je ne sais pas si la bouffe va être piquante (car, épicée c'est bien, mais la langue qui veut s'ouvrir les veines parce qu'elle souffre, l'est pas), c'est ce que je choisis. Au 3 Amigos, je ne fais que manger de la salade, c'est mexicain, je ne vais pas niaiser avec ça. J'ai essayé autre chose une fois et je l'ai regretté.

La vie est comme elle est. Mes amies avancent, je le fais aussi, à un rythme plus lent, mais j'avance. Il n'y a que quelques roches dans mes souliers dont je dois me débarrasser, voir le dernier post.

Code : plus d'alcool, la prochaine fois