21 janvier 2016

Ça va pas

Je suis d'une lenteur aujourd'hui. Je me suis levée plus tôt que d'habitude, donc j'avais une bonne trentaine de minutes d'avance pour aller travailler, mais j'ai traîné de la patte. Et, j'ai appelé super en retard, pour leur dire que je ne rentrerais pas. Je suis pas la plus professionnelle, la plus assidue, malgré mes grandes compétences, mais je déteste mettre les autres dans la marde. Je ne vais pas bien du tout et cette inaction se rajoute à ce sentiment de médiocrité.

Ce n'est pas vraiment la santé physique qui pioche, mais mon humeur qui est poche. Ce petit "post" est juste un moyen pour souffler sur les braises assez tépide de ce blog et pour parquer mon désespoir quelque part autre que ma tête. C'est la première fois, depuis plusieurs années, que je pense à m'ôter la vie. Je ne ressens plus rien autre qu'un désespoir silencieux. Je n'ai même pas envie de pleurer ou de hurler. J'avais signé un contrat mental avec moi-même, il y a moins de sept ans, que j'évaluerai ma situation existentielle à 50 ans, mais je me suis vu y penser très fort cette semaine.

Je me sépare tranquillement de mon psy de 10 ans. Je ne sais pas si c'est cette peur de perdre l'un des seuls adultes qui m'ait bien traitée dans ma vie de jeune adulte qui m'aplatit. Ou si ma réaction à la mort d'une voisine emportée par le cancer m'atterre. Une dame que j'ai connue dans mon adolescence, avant que mon père, en catimini, ne vende la maison que me mère avait si durement acheté. Elle est morte durant ma semaine de vacances passée à l'extérieur du pays. Et, je n'ai pas trouvé le courage, la force de caractère d'aller à ses obsèques. Je dois être rongée par les remords.

Et, l'hiver. Je crois que c'est ce qui me perturbe le plus. J'avais ressenti mon humeur prendre une descente l'année dernière, mais c'est pire cette année. Non, je ne vais pas bien. J'ai passé l'après-midi à écouter des podcasts de Black Girl Nerds et cela ne me remonte pas vraiment l'humeur, mais quelque chose de positif devait me rouler dans la tête.

Bon, j'ai fini. Il est temps de passer à autre chose. Peut-être me trouver une autre job où les "collègues" me consommeront l'âme un peu moins.

19 mars 2014

Je ne suis pas mort(e), je dors

Je suis peureuse de nature. Ermite, paresseuse, renfermée. Mes peurs, plus souvent qu'autrement, l'emportent sur mes décisions, sur ma volonté. Je ne suis pas la seule dans cette part de la Voie Lactée qui soit anxieuse à vomir. Qui fige devant les lumières du TGV qu'est la vie en occident. Qui se demande la direction où elle s'en va. J'adore la courte conversation entre Ben et une thérapiste dans l'émission My Family, s03e02. Je la trouve amusante parce que j'aime à penser que cela me résume assez bien.

"The first step is always the hardest.
- No it isn't.
- I beg your pardon?
- I find that the first step is simply  the warm-up to the indignities of step two and doesn't come close to preparing you to the hell of step three and beyond.
- That's a very negative view of therapy.
- No life."

Par contre, je garde mes peurs, mes idées reçues de l'enfance et du monde m'entourant pour moi. Cela crée des problèmes de santé internes, mais pas besoin de chirurgies ablatives ou de don d'organes. Pas besoin d'ambulance. Je suis auto-destructrice, vrai, mais j'ai assez de respect pour le monde, assez de respect pour les différences, assez consciencieuse du fait que je ne suis pas le centre de l'Univers pour ne pas m'imposer, m'incruster dans la vie des autres. Juste exister, je mets en danger les autres habitants du Canada sur 4,6, 8 ou 1000 pattes qui ne peuvent communiquer avec moi, mais je laisse tranquille les autres homo sapiens.

Si mes voisins ont leur propres idées reçues sur ma personne, sans me connaître, à cause de mon sexe, de ma couleur de peau, de mes origines, de ma façon de manger, de marcher, de me coiffer, de m'habiller, de ne pas sourire, de m'emmitoufler en hiver, de ne pas sortir tous les soirs, d'être célibataire à mon âge, de ne pas avoir d'enfant, de ne pas en vouloir, de mon athéisme... Ben, c'est leur problème et ils ont trop de temps à perdre à s'occuper de la vie d'étrangers. Ils devraient s'occuper de savoir comment ils paieront l'essence pour leurs voitures, comment ils vont manger, comment élever leurs enfants, comment accepter les mensonges de nos politiciens, comment survivre à l'horrible vieillesse qui les attend, etc.

J'admets que si je fumais dans la face des gens, si j'étais impolie, que je consommais de la drogue, que je consommais de la nourriture à me rendre malade, que je traversais la rue aux feux rouges, que je crachais sur les vieillards, que je balançais des roches aux policiers, que je me faisais exploser dans un autobus scolaire, je comprendrais qu'il y ait des lois pour m'empêcher d'avancer, d'exister.

Pour l'instant, laissez-moi tranquille.

Laissez-moi, ne me cherchez pas, je dors.

4 décembre 2013

NaNoWriMo 2013 : succès

Alors, là! Ma maîtresse, Lady Procrastination, a failli avoir le dessus.

NaNoWriMo 2013 : Succès
Le graphique précédent le montre très clairement. J'ai passé la dernière semaine de novembre à rester plus de cinq heures après le travail pour compléter mes chapitres. La peur au ventre, la honte de l'échec flottant au-dessus de ma tête comme l'épée de Damoclès, j'ai poussé ma vitesse de frappe au bout. J'allais me coucher vers minuit, pour me réveiller à 6 h du matin les lendemains. L'exténuation ressentie ce dimanche tenait au fait que je passais en révision le chapitre dans ma tête ou préparait le terrain pour le chapitre suivant. Ce qui grugeait dans mes heures de sommeil.

Vendredi, j'ai quitté le travail vers 10 h 30, je continuai à travailler sur mon Nexus 4 avec l'application de Blogger sur la route. Rendue à la maison, je me dépêchai à taper. Cette fois-ci, mon lit m'accueillit vers les 2 heures du matin pour me laisser aller à 8 heures. Un petit déjeuner vite fait, mes tasses de café préparer à l'avance, je me suis jetée à la tâche. Avec en arrière-plan, une chanson de la saison 4 de Doctor Who tournant en boucle, rendant ma famille folle. C'est ma chanson d'encouragement et de victoire.

Passé le cap de 50 milles mots, je voulus continuer pour dépasser les 703 mots que j'avais réussis à cumuler lors du camp de juillet. Mais l'aiguille approchait minuit moins vingt et je devais corriger et compléter les textes de mon dernier chapitre, pour atteindre 50 458 mots

Le prochain concours NaNo est au mois d'avril et j'ai l'intention de faire 75 milles mots. Je vais commencer à réfléchir à la prochaine histoire. Je ne sais pas si je ne vais pas créer de nouveaux personnages évoluant dans le même monde que mes deux dernières histoires. Je dois l'avouer, cela fait depuis 2005 que je n'ai pas écris avec tant de joie, d'inspiration, d'excitation et autant. Même si je me trouve assez nulle, j'ai repris le goût à la création de personnages originaux et d'histoires qui me soient propre. Je me suis remise à lire de la fiction. Pour la première fois, je me suis mise à lire au sujet de l'écriture et de la publication. 2013 est une excellente année pour mes fictions. Peut-être que l'année prochaine en sera une bonne pour mes fictions dessinées.

Je complète cette histoire, je la poste sur Wattpad, d'ici le 15 janvier. Un des prix du NaNoWriMo 2013 est la possibilité de participer à un concours pour remporter un prix de 2000$. Le hic, la fiction doit être en anglais. - sigh -

1 novembre 2013

NaNoWriMo 2013 : Jour 1

Journal de bord, ç'a recommencé.

Je me lance de nouveau dans l'écriture d'un roman de 50 000 milles mots en 30 jours. Comme pour le camp, j'arrive très en retard. Ma prémisse est basique et mon synopsis n'est pas peaufiné. Cela ne m'a jamais empêché d'écrire. Je réviserai le titre.

Par contre, je suis chanceuse, je suis en vacances. Je pourrai écrire plus de mots dès le départ, contrairement au camp,où j'avais plus écrit vers la fin du camp. Parce que le travail ne me sucera pas le 3/4 de mon énergie avant de poser un mot sur la feuille blanche. 


Il n'y aura que ma pire
frennemie pour me stresser et m'empêcher de battre mon précédent score de 50 703 mots. Chère procrastination, tu es le parfait reflet de mon manque de caractère. Tant pis, nous nous affronterons sur la page blanche de Scrivener. Que la meilleure l'emporte! 

- Orliane Luther -

10 octobre 2013

Critique : Sa Majesté des Mouches de William Golding


Sa Majesté des Mouches
by William Golding
My rating: 3 of 5 stars

C'est l'histoire de plusieurs garçons anglais qui survivent à un écrasement d'avion sur une île déserte durant la
Deuxième Guerre mondiale. Il n'y a aucun adulte survivant. (Étrange, aucune mention de cadavre quelconque, seulement à la fin...) Les garçons essaient de s'organiser sous un chef, Ralph. Organisation qui ne durera pas longtemps, comme la grande part des enfants ont moins de 10 ans et préfèrent jouer que d'aider à maintenir le feu et à bâtir des cabanes. Les plus vieux qui font partis d'une troupe de chanteurs suivent Jack qui préfère passer son temps à chasser et à essayer de prouver qu'il a des couilles d'adulte. Cette obsession entraînera la division et l'anarchie au sein du groupe d'enfants.

L’analyse symbolique est ce qui est de plus intéressant dans la page wikipédia , celui de Simon, surtout. Il faudra faire attention aux spoilers, par contre.

Le moment wiki est fini. Passons aux choses sérieuses. Je n’ai pas été impressionnée par le livre ou le message que l’auteur essayait de transmettre. Le ou les messages, car j’en ai relevé plusieurs. Et pas des jolis. Par contre, je l’admets d’avance, j’aurais dévoré ce livre en moins d’une journée si je l’avais eu entre les mains à 13 ans. Je ne les ai plus, j’ai beaucoup lu, vu et, un tant soit peu, vécu; je n’ai plus cette innocence qui aurait sauté d’indignation par certains propos, certaines situations, certaines lignes de pensées, certains morts.

Oui, morts. Pour cette « critique », je ne vais pas me gêner à faire des révélations. Donc, SPOILERS!

La lecture fut une corvée. Pas du niveau de Aliss, presque. Je lisais le roman durant mes déplacements en autobus et métro vers le travail. Je n’ai pas ressenti la nécessité de le lire chez moi. J’avais toujours autre chose de mieux à faire, du ménage, du yaoi à lire, Dancing with the stars à regarder, etc. D’où la qualificative corvée ; six heures de lecture étalées sur 5 jours. Donc, Sa Majesté des Mouches est la représentation de la descente de la civilisation vers la sauvagerie, presque à l’état animal. Wow! En plus de 200 pages, que j’ai tournées lentement, avec irritation et ennui, l’auteur essaie de nous montrer cette chute d’une pyramide. La civilisation propre, droite de l’Anglais, est bien entendu la belle pointe étoilée trônant au-dessus de la large base de sauvages, nègres peinturlurés :

– Qu’est-ce qui vaut mieux… se conduire comme une bande de nègres peints que vous êtes, ou se montrer raisonnables comme Ralph ?*

La belle comparaison! Comme si je ne l’avais pas vu venir depuis le début. Et belle image pour soutenir les paroles d’exaspération de Piggy -->

J'ai roulé des yeux si souvent en lisant le roman. C'est vrai que je n'avais pas vu venir la mort de Simon, celui de Piggy était inscrit à la première trahison du héros, Ralph. Je l'admets volontiers, j'ai été conditionnée, comme l'auteur je suppose, à penser que le mal est inné à la race humaine. Et ne peut qu’être déjoué et enfoui dans les tréfonds avec la science, la raison et les lois. Comme j'ai souri quand les enfants ont commencé à lamenter l'absence des adultes :

– Les grandes personnes savent tout, dit Piggy ; elles n'ont pas peur du noir. Ici, elles se réuniraient, prendraient le thé ensemble et discuteraient la situation. Et tout s'arrangerait...
– C'est pas elles qui mettraient le feu à l'île. Ou qui perdraient...
– Elles construiraient un bateau...
(Ouais, avec des coconuts!)
– Les adultes, ils ne se querelleraient pas...
– Ils m'auraient pas cassé mes lunettes...
– Ils parleraient pas d'une bête...**


Je suis rarement choquée par la violence et la misère, par contre je ne peux pas supporter l'injustice. L'idée que les méchants s'en tirent impunément avec leurs horreurs me donne des frissons et la chair de poule. C'est bien beau de penser qu'il y a un enfer. Cela met un baume au cœur des gens pauvres et désœuvrés de penser que dans la prochaine vie, ils l'auront mieux, mais je suis athée, je ne crois pas en la justice divine ou karmique. La société a tout de même tenté de me brainwasher avec la religion, donc parfois, j'ai ce souffle au cœur qui a espoir à un retour de l'ascenseur comme dans les principes du Secret (ceci est écrit avec un goût de vomi dans la gorge).

Les pages du dernier chapitre ont tourné/glissé à grande vitesse. Je n'avais jamais été derrière Ralph jusqu'à ses moments de désespoir. Je voulais qu’il survive à cette chasse humaine, qu’il ait le dessus. Je sentais qu’il ne serait pas tué, mais je ne voulais pas qu’il devient un tueur comme les deux dégénérés qui le pourchassaient. Que de dilemme. Parce que je souhaitais Justice et non Vengeance, mais les gamins étaient sur une île déserte et les plus forts étaient les plus cinglés. Et aucun d'eux n'avait réussi à instaurer de loi. Parce que, n'est-ce pas l'apanage de l'être dit civilisé, de la civilisation? La justice, non la vengeance, la justice qui doit toujours l'emporter? Non?

Tomber à genoux devant des officiers anglais, emmancher, et pleurer, ne changera pas le fait que ces ridicules nègres peints vont s'en tirer avec un : « Ce n'était que des jeux de gosses ayant mal tournés... » Voilà pourquoi le 3 sur 5. Onze chapitres sur douze à m'emmerder et me faire suer avec ces gosses imbus de leurs petites personnes, à entendre Piggy geindre et attirer la pitié, à constater l'inimportance de Ralph... Et un dernier chapitre laissant un goût de cendres dans la bouche. Oui-oui, c'était peut-être l'effet recherché.

  * À 89.2% du livre électronique.
** À 44.5% du livre électronique. Ce seront mes seules notes, j'ai flushé les commentaires que j'avais surligné en lisant, - roll eyes -


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3 août 2013

Camp NaNoWriMo 2013 : Succès

Travaillez en même temps que d'aller au camp fut plus dur que je l'aurais cru. Au 13jour voyant que je perdais mon rythme que je n'avançais pas du tout, j'ai glandé sur Internet et j'ai acheté le ebook Writing in Overdrive, un petit livre de 126 pages que j'ai lu sur mon cellulaire avec l'application kindle d'Amazon.

Donc, le samedi 13 juillet fut passé à lire et à procrastiner un peu, j'ai lu un autre ebook de 29 pages (damn, j'ai payé cher pour celui-là, maintenant que j'écris ça), the Plot Skeleton par Angela Hunt, en me faisant dérangée par le monde réel sur Twitter. Dimanche, 14e jour, fut réellement autre chose. J'ai réussi à retranscrire les 900 et quelques mots du vendredi en plus de taper plus 4000 mots supplémentaires pour tenter de rattraper le temps perdu. 

Ce qui ne fit pas grand-chose, j'étais tellement loin derrière que j'ai acheté le logiciel Write or Die que suggérait Jim Denney dans Writing in Overdrive. J'avais essayé l'application Internet et c'était parfait pour moi. Ma fierté ne pouvait pas accepter que je ne puisse pas taper 1 000 mots en 1 heure. Ma moyenne, grâce à mon doigté, réussi à tomber autour de 1 200 mots en 45 minutes. J’en pète mes bretelles.

Monsieur Denney dit que la plupart des meilleurs (chacun son critère, je crois) romans sont écrits rapidement avec une sorte de fièvre. Notre conscience ne doit pas prendre le dessus quand on écrit. Les doutes, les peurs, l’autocensure ne doivent pas freiner notre élan. Ce que j’ai appris avec mon histoire est que j’ai encore un long chemin pour améliorer ce côté de moi. J’arriverais peut-être à faire 1 500 mots en 30 minutes, plus tard. Ce sera un de mes nombreux buts.


Toujours pour tenir le coup, j'ai dû me créer un horaire d'écrit drastique. Le matin au réveil, je voulais écrire au moins 500 mots avant de commencer à travailler. Durant mes pauses, je pensais que je serais tranquille pour en écrire 500 autres. Et de retour chez moi, assise devant mon ordinateur, je pensais pouvoir faire 1 500 mots. Je voulais finir le 28 juillet pour que je puisse réviser et corriger le roman les trois derniers jours. Ce qui ne fonctionna pas :
Comme disait l'auteur du livre électronique Writing in Overdrive, plus la date butoir approchait, plus je me suis mise à écrire avec grande effervescence et une petite panique au ventre. J'avais mon amie qui m'encourageait et qui savait pour le concours NaNoWriMo, je n'allais pas perdre la face.

Je fus extrêmement stressée au travail du jour 20 à 27. Jour 25 fut lamentable, je n'ai absolument rien pondu, peut-être moins d'une centaine de mots, je ne l'aurais pas comptabilisé. J'ai essayé d'écrire partout. À mon bureau durant mes pauses, avec mon cellulaire sur le voyage du retour en autobus et dans le métro, mais rendue à la maison, j'étais exténuée et je me couchais plus tôt sans avoir réussi à faire les 1500 mots de la soirée.

Dimanche, jour 28, fut grandiose! J'ai réussi à faire près de 8 000 mots en moins de 10 heures. J'ai poussé le plus possible, tant qu'au 31e jour, après le travail, je décider de rester au bureau. Je savais que si je prenais le bus, je serais distraite, si je retournais chez moi, je serais dérangée. J'avais fini de travailler à 5 heures, je finis de taper les 6 500 mots restant à 10 heures du soir. Je n'arrêtais pas de vérifier mon compte avec un site de compteur de mots et le site du camp NaNoWriMo à chaque 1 200 mots tapés.

Quand je réussis, j'ai juste expiré un Merci, mon Dieu! Et je suis athée. C’est ça l’endoctrinement.

En tout cas, l'histoire de Daniel Tranquille dans 141 jours (pending) n'était même pas à la moitié des plans que j'avais faits la semaine avant le concours. Je vais prendre le mois d'août pour continuer la collection d'Angela Hunt, parce que j'avais bien aimé les points qu'elle apportait dans la façon de monter une histoire. Tous ces livres électroniques que je lis sur la façon d'écrire, d'éditer, de publier, etc., je ne fais que les lire rapidement. Je prends ce qui me convient et j'en laisse de très bonnes parties. Depuis que je suis petite que j'écris des histoires, ce qu'il me manquait le plus était le courage de les montrer et de me tenir derrière elles.

Le mois d'août consistera aussi à revoir, corriger et approfondir les plans que j'avais écrits trop rapidement pour cette histoire, la finir et l'éditer au maximum avec ma bêta-lectrice. Je verrai qui d'autres pourrait m'aider à peaufiner l'histoire. Finalement, elle est allée loin, cette petite histoire. Ce n’était pas elle qui devait être la première montrée « professionnellement », mais Daniel avait des choses à dire sur le monde que je lui avais créé.

Septembre, je préparerai des plans pour une autre histoire qui me servira pour le concours NaNoWriMo de novembre. J'y mettrai plus d'heures. J'appréhende déjà les embûches, mais je ne peux plus reculer. J'ai dit à tous ceux que je connaissais que d'ici le 27 mai 2014, j’allais publier un roman : avec une maison d'édition québécoise ou par moi-même. J'attends novembre avec impatience.


Cote : Juillet NaNoWriMo

6 juillet 2013

Camp NanoWriMo 2013 : Jour 5

Cher Journal de bord, j’ai échoué à mes plans du 2e jour. Je n’ai fait que 852 mots. Je me sentais très nulle.

Pour le 3e jour, ce fut plus fructueux. J’ai monté mon nombre de mots à 3 166. Pas trop vite les réjouissances, parce que je voulais atteindre 4 000 mots. J'ai bien ressentie le résultat de ce petit boost le lendemain au travail.

Quatrième jour, la vie m’est rentrée dedans, le travail n'aide en rien ma fatigue et le temps que j’accorde à l’écrit. L’aller-retour du travail au camp me mets les yeux dans le même trou, comme on dit, J’étais si exténuée que je me suis mise à bégayer comme une perdue quand quelqu'un me demanda l'heure dans la rue. Je vais devoir revoir la cadence et le rythme. Car 505 mots...

*****

Cinquième jour, la vie réelle ne veut pas me lâcher le bras. Et, ma mère et ses amies non plus. C’est ça le problème quand on est pratiquement la seule qui peut utiliser un ordinateur et accepte, bon gré, mal gré, d’aider autrui. Cela tombe à minuit à 5 215 mots, yé! Je ne devrais pas me réjouir trop vite parce qu’en revoyant mon but d’écriture par jour, j’aurais dû être à 8 000 mots.

Ah! Je croyais que ce serait facile, hein? Le travail? Pff, ça ira, j’me ferais un calendrier, j’dormirai que 5 heures par nuit... Bordel.

Demain est un autre jour. Par contre, je vais devoir quitter le camp pour quelques heures, mais, dimanche, je ne quitte pas mon Toshiba, j’ai vraiment l’intention d’obtenir au moins 10 000 mots pour cette fin de semaine.

- Orliane Luther -

3 juillet 2013

Camp NaNoWriMo 2013 : Jour 2

Comme à mon habitude, je suis arrivée en retard au camp. Après les instructions sévères d’un des moniteurs, je me suis dirigée vers une des cabines. Je serai seule là-dedans. Je suis du genre ermite, ça me convient. Je dépose mon sac sur un lit au matelas douteux et je me sens d’attaque, mais d’abord, un peu de nettoyage.

 *****

Eh, ben…  Je viens de passer la moitié de la journée à faire le ménage dans ma cabine. C’était poussiéreux, graisseux et mon cœur s’est arrêté à quelques reprises lorsque je dus me débarrasser d’insectes morts. Mais c'était fait. Je penche la tête, il y avait un son qui me donnait de finir le plus rapidement possible. Je pouvais entendre les cliquetis de mes compagnons de camp aller bon train. Mes doigts me démangeaient.

Après avoir nettoyé la table, je pus enfin y déposer mon ordinateur portable. Je le mets en marche, pars les logiciels Word et Excel et je commence à bâtir le monde de Daniel Tranquille pour 141 jours (pending). Le roman que je veux finir pour le camp. C’est plus dur que je le croyais. Beaucoup de trous dans mes plans et dans la ligne de mon histoire. Des intrigues qui ne fonctionnent pas que je n’arrive pas à étaler sur la page. Des personnages que je n’ai pas complètement bien figuré. Je n’avais pas bien préparé mon sac et mes idées pour le camp, on dirait.

Pourtant, je suis assez confiante que je vais atteindre et même dépasser les 50 000 mots que je me suis fixée pour le roman. J’ai un support grandiose en mon amie C. qui devient mon lecteur bêta, je ne lui laisserai pas trop le choix - elle m'a ouverte la porte, je ferai ma vampire ah! - et qui ne me laissera pas m’abattre. Elle pointe les faiblesses de mon monde. Je ne la laisserai pas tomber, cette fois. Je peux entendre les moniteurs chanter Kumbaya, je ne peux quitter ma cabine sans les premiers 2 000 mots. Ce sera une longue nuit.


Orliane Luther

1 juillet 2013

Camp NaNoWriMo 2013

Eh bien, je pars en camp cet été. Le camp NaNoWriMo débute aujourd'hui. Je risque de ne plus avoir de cheveux sur le coco à la fin du mois de juillet. Dire que je faisais un retour au naturel que mon afro avait une bonne pousse.

Donc, j'ai finis le petit résumé de mon histoire, les fiches des personnages les plus importants, je rajouterais des détails pour les personnages en périphérie au fur et à mesure. J'ai créé une ligne du temps valable, je crois, j'ai un squelette de l'histoire qui comptera au minimum une vingtaine de chapitre et j'ai détaillé les cinq premiers chapitres de l'histoire.

Pour ne pas être trop perdue et ne pas réussir à atteindre mes 50 000 mots à la fin de juillet, j'ai décidé que ce serait un backstory pour un des personnages de Noir Silence. Le manga qui ne sera peut-être jamais. C'est l'histoire du père de Dhanaé, Daniel Tranquille et sa descente en enfer les mois qui suivirent le retour de sa fille enlevée et de ce qu'il découvrira de changer chez elle. Ou bien avait-elle toujours été ainsi?

Ah, je comprends finalement ce que les auteurs veulent dire par question rhétorique dans le synopsis d'un roman.

23 juin 2013

Critique : Animal Farm de George Orwell

Animal Farm by George Orwell
My rating: 4 of 5 stars

La Ferme des animaux (Animal Farm) est une petite fable de George Orwell sur la révolte d'animaux de ferme suite à la négligence de leur maître M. Jones. Histoire qui serait une satire sur Staline et une critique du communisme.

Je ne vais pas faire un résumé en profondeur du livre. Je crois que la plupart du monde sait de quoi il en retourne et wikipédia peut aider (et je suis frustrée, parce que j'ai lu la version censurée, je crois). Je ne m'y connais pas assez en histoire de l'URSS pour commenter là-dessus. Déjà que je ne suis pas certaine du parallèle avec le communisme après avoir lu le commentaire 19 d'un lecteur sur Goodreads.

Ç'a été long et pénible à lire. J'ai commencé et arrêté souvent. Je n'étais pas dans le bon état d'esprit ce dernier mois pour le lire. Je m'y suis mise hier, sérieusement. C'est seulement à partir du chapitre 5 que les pages ont commencé à tourner (glisser; ebook) plus rapidement parce que je pouvait voir venir la fin. Je m'étais préparée mentalement pour la suite des choses dès que les cochons se sont mis à part pour cause d'intelligence "supérieure" pour planifier x-y-z, ce que les autres animaux n'auraient pu faire selon les poureaux. J'étais trop concentrée sur Snowball pour voir venir Napoléon et ses chiots, par contre.

Je vais l'admettre, j'ai eu les yeux mouillés de rage pour Boxer quand vint sa "retraite". Les moutons et le corbeau m’ont écœurés, et Mollie n'était qu'une lâche, égoïste. Si l'on fait un tours sur la page wiki du livre, il y a une liste de ce que représente les animaux. De toute façon, je ne suis qu'une témoin externe, qu'est-ce que cela donne de critiquer les agissements d'un peuple qui s'était battu pour un meilleur sort, mais qui n'avait pas l'éducation, la force pour comprendre ce qui leur arrivait. Benjamin n'était pas mieux à se mettre de côté, en silence, à ruminer.

En regardant la scène politique d'aujourd'hui, on peut voir des parallèles. Surtout l'apathie du peuple face à la gent politique qui les vole et leur ment en pleine face. L'apathie n'arrive pas de nulle part, elle vient avec l'usure. Ensuite, vient la cassure/déchirure. Je comprends pourquoi ce livre est interdit dans plusieurs pays. Ma tangente avec ma réalité se termine ici.

S'il ne faut retenir qu'une chose d'Animal Farm, c'est que l'éducation est primordiale : pas juste savoir lire, écrire, compter, mais analyser et comprendre, savoir se tenir debout intellectuellement seul. Douter c'est bon, douter de soi tout le temps l'est moins. Si Boxer avait appris à user de son intelligence, de sa raison et à ne pas user son corps à mort, aucun des molosses de Napoléon auraient pu tenir sur son chemin et les cochons se seraient mis tranquilles. Cela aurait peut-être créé un autre problème dans le même genre... Ah! Finalement, Benjamin avait-il raison?

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