6 août 2011

Fantasia '11 : Ninja Kids

Rakudai Ninja Rantaro
J'ai passé un bel été, finalement. Je croyais que ce serait dur de renouer avec mes amies. Je ne les avais pas vu depuis plusieurs mois. Ç'a commencé avec N. Elle revenait du dentiste et elle voulait quand même me voir avec sa mâchoire gelée. Je lui ai fait découvrir l'Otaku Maga Lounge. Et on a discuté comme si de rien n'était. Elle retourne à l'école tout comme moi, donc de nouvelles aventures dans nos vies mornes et répétitives. Quelques jours plus tard, ce sont C. et K. Nous sommes allées manger aux Trois Amigos, je mange toujours leur salade. Pour le mexicain, je ne suis pas aventureuse, je l'admets. Je suis petite nature, je ne supporte pas le piquant. Nous avons discuté de tout, de rien, nous avons croisé K.-K. par hasard sur Saint-Denis. Donc, le mois de juillet fut grandiose en amitié et une bonne montée dans mon estime.


Cela fait près de trois ans que je vais au festival Fantasia. Lan me l'a fait découvrir quand on sortait ensemble. Les films d'animations, de kung-fu, wire-fu, japonais, coréens, j'adore. C'est surtout pour cela que j'y vais. Oh! Et pour les films d'horreur/fantastique anglais. Ils ont un sens de l'humour grinçant que j'adore. J'ai commencé mon festival Fantasia en me disant que je n'irai voir que deux, trois films, budget obligeant. Je retourne à l'école et ce n'est pas en travaillant dans un fast-food que je vais réussir à m'amasser assez d'argent pour treize mois d'études à temps plein, en plus de payer mes factures. Et je tenais mordicus au Lion King the musical qui s'en venait au mois d'août. Finalement, il y avait trop de bon choix. Ce sera de plus en plus dur, plus le temps avancera. Donc, encore cette année, dix billets à 8 $ chacun au lieu de 9 $, parce que la sélection du festival Fantasia était trop bonne.

J'ai commencé avec Ninja Kids de Takashi Miike. Je ne le connais pas trop, pas vu assez de ses films. Mais j'ai beaucoup entendu parler d'eux par contre. Ichi the killer, Audition, des films que je veux absolument voir.  Avec Ninja Kids, j'en ai eu mon soûl. Tous ces personnages dans un film de plus d'une heure et demi ! On ne fait que s'attacher au personnage principal et à l'histoire, vu le nombre de personnages. Un garçon va à l'Académie des Ninjas. Son père est un ninja, mais ne pratique pas. Il est paysan, malgré son passage à l'Académie, il n'avait pas fait parti des meilleurs élèves.

Rantaro, notre héros de Ninja Kids, espère devenir le meilleur des ninjas. Il se lie d'amitié avec un gros paresseux à la tête dure et un orphelin surmené. L'on découvre un directeur ridicule, des professeurs débiles et violents, une professeure maître dans l'art du déguisement : personne ne connaît l'âge et l'apparence réels de la femme, elle non plus on dirait. Un vilain, directeur d'une autre école, qui est la némésis de celui de l'Académie des Ninjas, ne pouvant pas trop se pencher sinon sa grosse tête le fait chambouler. Il devait ressembler à ça dans le manga, sa grosse était trop caricaturale. Des personnages aux passés troublants amenant des problèmes à Rantaro et à sa classe de 1ère-AH (le son d'un soupir de déception). Un cuisinier qui n'apprécie pas que l'on ne finisse pas son assiette. Et pleins d'autres ninjas ridicules. Oh, et un ninja qui nous sort de notre immersion pour nous expliquer quelques rudiments de l'art ninja directement aux spectateurs.

Ninja Kids avait beaucoup de contenu. Je ne crois pas qu'il faille prendre la peine de lire le manga Rakudai Ninja Rantaro, pour comprendre le live-action.

"Sluuuuurp! Chomp! Chomp! Chomp! Le ramen, la nourriture préférée du ninja!"

Code : Festival Fantasia 2011 - Ninja Kids

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Les commentaires seront modérés alors cela risque de prendre un peu de temps avant que votre commentaire apparaisse sur le site. Nous nous réservons le droit de jeter à la poubelle tout commentaire désobligeant, disgracieux, offensant, raciste, anti-lgbt, islamophobe. Merci!