6 juillet 2013

Camp NanoWriMo 2013 : Jour 5

Cher Journal de bord, j’ai échoué à mes plans du 2e jour. Je n’ai fait que 852 mots. Je me sentais très nulle.

Pour le 3e jour, ce fut plus fructueux. J’ai monté mon nombre de mots à 3 166. Pas trop vite les réjouissances, parce que je voulais atteindre 4 000 mots. J'ai bien ressentie le résultat de ce petit boost le lendemain au travail.

Quatrième jour, la vie m’est rentrée dedans, le travail n'aide en rien ma fatigue et le temps que j’accorde à l’écrit. L’aller-retour du travail au camp me mets les yeux dans le même trou, comme on dit, J’étais si exténuée que je me suis mise à bégayer comme une perdue quand quelqu'un me demanda l'heure dans la rue. Je vais devoir revoir la cadence et le rythme. Car 505 mots...

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Cinquième jour, la vie réelle ne veut pas me lâcher le bras. Et, ma mère et ses amies non plus. C’est ça le problème quand on est pratiquement la seule qui peut utiliser un ordinateur et accepte, bon gré, mal gré, d’aider autrui. Cela tombe à minuit à 5 215 mots, yé! Je ne devrais pas me réjouir trop vite parce qu’en revoyant mon but d’écriture par jour, j’aurais dû être à 8 000 mots.

Ah! Je croyais que ce serait facile, hein? Le travail? Pff, ça ira, j’me ferais un calendrier, j’dormirai que 5 heures par nuit... Bordel.

Demain est un autre jour. Par contre, je vais devoir quitter le camp pour quelques heures, mais, dimanche, je ne quitte pas mon Toshiba, j’ai vraiment l’intention d’obtenir au moins 10 000 mots pour cette fin de semaine.

- Orliane Luther -

3 juillet 2013

Camp NaNoWriMo 2013 : Jour 2

Comme à mon habitude, je suis arrivée en retard au camp. Après les instructions sévères d’un des moniteurs, je me suis dirigée vers une des cabines. Je serai seule là-dedans. Je suis du genre ermite, ça me convient. Je dépose mon sac sur un lit au matelas douteux et je me sens d’attaque, mais d’abord, un peu de nettoyage.

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Eh, ben…  Je viens de passer la moitié de la journée à faire le ménage dans ma cabine. C’était poussiéreux, graisseux et mon cœur s’est arrêté à quelques reprises lorsque je dus me débarrasser d’insectes morts. Mais c'était fait. Je penche la tête, il y avait un son qui me donnait de finir le plus rapidement possible. Je pouvais entendre les cliquetis de mes compagnons de camp aller bon train. Mes doigts me démangeaient.

Après avoir nettoyé la table, je pus enfin y déposer mon ordinateur portable. Je le mets en marche, pars les logiciels Word et Excel et je commence à bâtir le monde de Daniel Tranquille pour 141 jours (pending). Le roman que je veux finir pour le camp. C’est plus dur que je le croyais. Beaucoup de trous dans mes plans et dans la ligne de mon histoire. Des intrigues qui ne fonctionnent pas que je n’arrive pas à étaler sur la page. Des personnages que je n’ai pas complètement bien figuré. Je n’avais pas bien préparé mon sac et mes idées pour le camp, on dirait.

Pourtant, je suis assez confiante que je vais atteindre et même dépasser les 50 000 mots que je me suis fixée pour le roman. J’ai un support grandiose en mon amie C. qui devient mon lecteur bêta, je ne lui laisserai pas trop le choix - elle m'a ouverte la porte, je ferai ma vampire ah! - et qui ne me laissera pas m’abattre. Elle pointe les faiblesses de mon monde. Je ne la laisserai pas tomber, cette fois. Je peux entendre les moniteurs chanter Kumbaya, je ne peux quitter ma cabine sans les premiers 2 000 mots. Ce sera une longue nuit.


Orliane Luther

1 juillet 2013

Camp NaNoWriMo 2013

Eh bien, je pars en camp cet été. Le camp NaNoWriMo débute aujourd'hui. Je risque de ne plus avoir de cheveux sur le coco à la fin du mois de juillet. Dire que je faisais un retour au naturel que mon afro avait une bonne pousse.

Donc, j'ai finis le petit résumé de mon histoire, les fiches des personnages les plus importants, je rajouterais des détails pour les personnages en périphérie au fur et à mesure. J'ai créé une ligne du temps valable, je crois, j'ai un squelette de l'histoire qui comptera au minimum une vingtaine de chapitre et j'ai détaillé les cinq premiers chapitres de l'histoire.

Pour ne pas être trop perdue et ne pas réussir à atteindre mes 50 000 mots à la fin de juillet, j'ai décidé que ce serait un backstory pour un des personnages de Noir Silence. Le manga qui ne sera peut-être jamais. C'est l'histoire du père de Dhanaé, Daniel Tranquille et sa descente en enfer les mois qui suivirent le retour de sa fille enlevée et de ce qu'il découvrira de changer chez elle. Ou bien avait-elle toujours été ainsi?

Ah, je comprends finalement ce que les auteurs veulent dire par question rhétorique dans le synopsis d'un roman.