Grande Fatigue

Un texte que j'ai écrit pendant que je tombais de sommeil durant mon quart de nuit, samedi dernier, à la Résidence Soleil Boucherville. J'avais dormi moins de trois heures avant de travailler. On m'a appelée presque à la dernière minute, si je n'avais pas eu besoin d'argent, je ne serais pas aller travailler. Je n'ai rien corriger du texte.

*************************************

Je suis hyper fatiguée. Je ne sais pas si je vais réussir à tenir le coup. Je carbure sur seulement trois heures de sommeil. Je me suis levée à 6h30 hier matin. Je viens de me rendre compte que c’est un 24 heures debout. Ça fait très longtemps que j’ai fait ça. Et je crois que je vais perdre connaissance, chaque fois que je ferme les yeux et que je les rouvre, c’est comme si la pièce devenait plus sombre. J’ai peur de tomber dans les pommes.

Ce n’est pas vraiment comme si j’avais le choix. J’suis seulement très contente, parce que la paie se fera la semaine prochaine. Je vais pouvoir déposer un peu d’argent sur mon compte PC Mastercard et sur celle de BNC. Je paierai Vidéotron un peu plus tard aujourd'hui. 

Donc, je lisais ce pamphlet du cégep Rosemont sur la technique de bureautique Microédition et Hypermédia. J’ai toujours l’intention de continuer avec un ASP Juridique après la fin de mon cours de secrétariat. Je sais que c’est le prestige du monde du droit qui m’attire vers cette attestation. J’ai le temps de m’assagir et de changer d’idée au sujet du juridique.

J’essaie de rester éveiller en tapant ce blog, mais je tangue sur les côtés, je clignote des yeux rapidement. J’ai juste besoin de m’assoupir légèrement ou de regarder une émission de télé. Mais je ne crois pas que madame Cantin apprécierait, elle va déjà voir que j’ai essayé de me connecter à facebook. J’aurais beau lui expliqué que j’étais au bord de l’inconscience, j’crois pas qu’elle versera une larme sur ma situation. C’est moi qui ai dit oui, pour manque d’argent.

Mon corps est en train de perdre la bataille contre le marchand de sable. Come on petit raton laveur, donne-moi encore trois heures et demie avant de me rendre k.-o.

Et j’ai froid. Je suppose que ce serait pire s’il faisait chaud. Dans ces moments de grandes fatigues, j’ai envie de mourir. C’est vraiment la mort qui nous guette. Je suppose qu’il ne faut jamais prendre de décision suicidaire quand on a autant sommeil, parce que cela fausse le jugement.