Animal Farm by George Orwell
My rating: 4 of 5 stars
La Ferme des animaux (Animal Farm) est une petite fable de George Orwell sur la révolte d'animaux de ferme suite à la négligence de leur maître M. Jones. Histoire qui serait une satire sur Staline et une critique du communisme.
Je ne vais pas faire un résumé en profondeur du livre. Je crois que la plupart du monde sait de quoi il en retourne et wikipédia peut aider (et je suis frustrée, parce que j'ai lu la version censurée, je crois). Je ne m'y connais pas assez en histoire de l'URSS pour commenter là-dessus. Déjà que je ne suis pas certaine du parallèle avec le communisme après avoir lu le commentaire 19 d'un lecteur sur Goodreads.
Ç'a été long et pénible à lire. J'ai commencé et arrêté souvent. Je n'étais pas dans le bon état d'esprit ce dernier mois pour le lire. Je m'y suis mise hier, sérieusement. C'est seulement à partir du chapitre 5 que les pages ont commencé à tourner (glisser; ebook) plus rapidement parce que je pouvait voir venir la fin. Je m'étais préparée mentalement pour la suite des choses dès que les cochons se sont mis à part pour cause d'intelligence "supérieure" pour planifier x-y-z, ce que les autres animaux n'auraient pu faire selon les poureaux. J'étais trop concentrée sur Snowball pour voir venir Napoléon et ses chiots, par contre.
Je vais l'admettre, j'ai eu les yeux mouillés de rage pour Boxer quand vint sa "retraite". Les moutons et le corbeau m’ont écœurés, et Mollie n'était qu'une lâche, égoïste. Si l'on fait un tours sur la page wiki du livre, il y a une liste de ce que représente les animaux. De toute façon, je ne suis qu'une témoin externe, qu'est-ce que cela donne de critiquer les agissements d'un peuple qui s'était battu pour un meilleur sort, mais qui n'avait pas l'éducation, la force pour comprendre ce qui leur arrivait. Benjamin n'était pas mieux à se mettre de côté, en silence, à ruminer.
En regardant la scène politique d'aujourd'hui, on peut voir des parallèles. Surtout l'apathie du peuple face à la gent politique qui les vole et leur ment en pleine face. L'apathie n'arrive pas de nulle part, elle vient avec l'usure. Ensuite, vient la cassure/déchirure. Je comprends pourquoi ce livre est interdit dans plusieurs pays. Ma tangente avec ma réalité se termine ici.
S'il ne faut retenir qu'une chose d'Animal Farm, c'est que l'éducation est primordiale : pas juste savoir lire, écrire, compter, mais analyser et comprendre, savoir se tenir debout intellectuellement seul. Douter c'est bon, douter de soi tout le temps l'est moins. Si Boxer avait appris à user de son intelligence, de sa raison et à ne pas user son corps à mort, aucun des molosses de Napoléon auraient pu tenir sur son chemin et les cochons se seraient mis tranquilles. Cela aurait peut-être créé un autre problème dans le même genre... Ah! Finalement, Benjamin avait-il raison?
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