Dès que j’ai la liberté financière comme je le disais dans un autre billet. Je crisse mon camp. C’est chiant pour Jougas, car c’est le seul que je trouve décent - un énorme compliment pour moi - en ce moment. Mais je sais que j’ai un problème avec cette famille, il faut que je l’ampute de ma vie. Il y en a marre des cris de rages, des insultes saupoudrées de compliments, de compliments entourés d'insultes, des attaques hystériques du Bon Dieu et de Gloire à Jésus. Non, il y a une limite à ce que mon conscient et subconscient peuvent subir.
25 février 2012
Mal à ma famille
Je ne comprends pas ce qui peut l’effrayer autant. Et maintenant que je me rappelle que c'est elle qui m’a raconté ce pan de la vie pathétique des N., je comprends encore moins. C’est elle qui me l’a racontée dans le but de démoniser le père et martyriser la mère à mes yeux, comme à son habitude. Si elle refuse de comprendre pourquoi je fais ce que je fais, que je lis ce que je lis et que je lui pose ces questions, elle ne mérite pas d’être appelée une mère. C’est pas juste. Comment ils ont pensé qu’ils auraient élevés des enfants équilibrés dans la merde dans laquelle ils nous laissaient vivre. Tout ceci explique Junior, Jougas et Luce. N’allez pas chercher plus loin. Vous ne pouvez pas vous entretuer, abandonner pendant une année vos enfants et immigrer dans un pays, en l’espace de deux ans, et les voir grandir pour devenir des personnes saines d’esprit.
Je suis du type silencieuse. Je suis parfois presque invisible. On dit effacée et discrète pour être polie, mais je sais que je ne peux supporter le bruit. Et je sais pourquoi. Oh! C’est facile à dire de pardonner quand on est de l’extérieur. Commencez à pardonner vos propres parents de vous avoir élevé comme vous êtes et venez me parler de pardon ensuite. Je ne vous demande rien. Je n’ai pas l’intention de pardonner. J’ai envie d’oublier et j’y arrivais presque, mais il semblerait que le corps n’oublie pas. Que tout reste dans les fibres de la peau, les tréfonds de l’âme. Alors s’il y a quelque chose de pourri sur soi, on l’ampute. Je ne comprenais pas la phrase de l’élève dans la première saison de 30 Vies, maintenant oui. J’ai mal à ma famille.
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