Cher Journal de bord, j’ai échoué à mes plans du 2e jour. Je n’ai fait que
852 mots. Je me sentais très nulle.
Pour le 3e jour, ce fut plus fructueux. J’ai monté
mon nombre de mots à 3 166. Pas trop vite les réjouissances, parce que je voulais
atteindre 4 000 mots. J'ai bien ressentie le résultat de ce petit boost le lendemain au travail.
Quatrième jour, la vie m’est rentrée dedans, le travail n'aide en rien ma fatigue et le temps que j’accorde à l’écrit. L’aller-retour du travail
au camp me mets les yeux dans le même trou, comme on dit, J’étais si exténuée que je me suis mise à bégayer comme une perdue quand quelqu'un me demanda l'heure dans la rue. Je vais devoir revoir la cadence et le rythme. Car
505 mots...
*****
Cinquième jour, la vie réelle ne veut pas me lâcher le bras. Et, ma mère et ses amies non plus. C’est ça le problème quand on est
pratiquement la seule qui peut utiliser un ordinateur et accepte, bon gré, mal
gré, d’aider autrui. Cela tombe à minuit à 5 215 mots, yé! Je ne devrais
pas me réjouir trop vite parce qu’en revoyant mon but d’écriture par jour, j’aurais dû être à 8 000
mots.
Ah! Je croyais que ce serait facile, hein? Le travail? Pff,
ça ira, j’me ferais un calendrier, j’dormirai que 5 heures par nuit... Bordel.
Demain est un autre jour. Par contre, je vais devoir quitter le camp
pour quelques heures, mais, dimanche, je ne quitte pas mon Toshiba, j’ai vraiment l’intention
d’obtenir au moins 10 000 mots pour cette fin de semaine.
- Orliane Luther -
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