Travaillez en même temps
que d'aller au camp fut plus dur que je l'aurais cru. Au 13e jour
voyant que je perdais mon rythme que je n'avançais pas du tout, j'ai glandé sur
Internet et j'ai acheté le ebook Writing in Overdrive,
un petit livre de 126 pages que j'ai lu sur mon cellulaire avec
l'application kindle d'Amazon.
Donc, le samedi 13 juillet
fut passé à lire et à procrastiner un peu, j'ai lu un autre ebook de 29 pages
(damn, j'ai payé cher pour celui-là, maintenant que j'écris ça), the Plot Skeleton par Angela Hunt, en me faisant dérangée par le
monde réel sur Twitter. Dimanche, 14e jour, fut
réellement autre chose. J'ai réussi à retranscrire les 900 et quelques mots du
vendredi en plus de taper plus 4000 mots supplémentaires pour tenter de
rattraper le temps perdu.
Ce qui ne fit pas grand-chose,
j'étais tellement loin derrière que j'ai acheté le logiciel Write or Die que suggérait Jim Denney dans Writing in Overdrive.
J'avais essayé l'application Internet et c'était parfait pour moi. Ma fierté ne
pouvait pas accepter que je ne puisse pas taper 1 000 mots en 1 heure.
Ma moyenne, grâce à mon doigté, réussi à tomber autour de 1 200 mots en 45 minutes.
J’en pète mes bretelles.
Monsieur Denney dit que la
plupart des meilleurs (chacun son critère, je crois) romans sont écrits
rapidement avec une sorte de fièvre. Notre conscience ne doit pas prendre le
dessus quand on écrit. Les doutes, les peurs, l’autocensure ne doivent pas
freiner notre élan. Ce que j’ai appris avec mon histoire est que j’ai encore un
long chemin pour améliorer ce côté de moi. J’arriverais peut-être à faire 1 500 mots
en 30 minutes, plus tard. Ce sera un de mes nombreux buts.
Toujours pour tenir le coup,
j'ai dû me créer un horaire d'écrit drastique. Le matin au réveil, je voulais
écrire au moins 500 mots avant de commencer à travailler. Durant mes
pauses, je pensais que je serais tranquille pour en écrire 500 autres. Et de
retour chez moi, assise devant mon ordinateur, je pensais pouvoir faire 1 500 mots.
Je voulais finir le 28 juillet pour que je puisse réviser et corriger le roman
les trois derniers jours. Ce qui ne fonctionna pas :
Comme disait l'auteur du livre électronique Writing in Overdrive, plus la date butoir approchait, plus je me suis mise à écrire avec grande effervescence et une petite panique au ventre. J'avais mon amie qui m'encourageait et qui savait pour le concours NaNoWriMo, je n'allais pas perdre la face.
Comme disait l'auteur du livre électronique Writing in Overdrive, plus la date butoir approchait, plus je me suis mise à écrire avec grande effervescence et une petite panique au ventre. J'avais mon amie qui m'encourageait et qui savait pour le concours NaNoWriMo, je n'allais pas perdre la face.
Je fus extrêmement stressée
au travail du jour 20 à 27. Jour 25 fut lamentable, je n'ai absolument rien
pondu, peut-être moins d'une centaine de mots, je ne l'aurais pas comptabilisé.
J'ai essayé d'écrire partout. À mon bureau durant mes pauses, avec mon
cellulaire sur le voyage du retour en autobus et dans le métro, mais rendue à
la maison, j'étais exténuée et je me couchais plus tôt sans avoir réussi à
faire les 1500 mots de la soirée.
Dimanche, jour 28, fut
grandiose! J'ai réussi à faire près de 8 000 mots en moins de
10 heures. J'ai poussé le plus possible, tant qu'au 31e jour,
après le travail, je décider de rester au bureau. Je savais que si je prenais
le bus, je serais distraite, si je retournais chez moi, je serais dérangée. J'avais
fini de travailler à 5 heures, je finis de taper les 6 500 mots restant à 10
heures du soir. Je n'arrêtais pas de vérifier mon compte avec un site de compteur
de mots et le site du camp NaNoWriMo à chaque 1 200 mots tapés.
Quand je réussis, j'ai
juste expiré un Merci, mon Dieu! Et je suis athée. C’est ça l’endoctrinement.
En tout cas, l'histoire de
Daniel Tranquille dans 141 jours
(pending) n'était même pas à la moitié des plans que j'avais faits la
semaine avant le concours. Je vais prendre le mois d'août pour continuer la
collection d'Angela Hunt, parce que j'avais bien aimé les points qu'elle
apportait dans la façon de monter une histoire. Tous ces livres électroniques
que je lis sur la façon d'écrire, d'éditer, de publier, etc., je ne fais que
les lire rapidement. Je prends ce qui me convient et j'en laisse de très bonnes
parties. Depuis que je suis petite que j'écris des histoires, ce qu'il me
manquait le plus était le courage de les montrer et de me tenir derrière elles.
Le mois d'août consistera
aussi à revoir, corriger et approfondir les plans que j'avais écrits trop
rapidement pour cette histoire, la finir et l'éditer au maximum avec ma
bêta-lectrice. Je verrai qui d'autres pourrait m'aider à peaufiner l'histoire.
Finalement, elle est allée loin, cette petite histoire. Ce n’était pas elle qui
devait être la première montrée « professionnellement », mais Daniel
avait des choses à dire sur le monde que je lui avais créé.
Septembre, je préparerai
des plans pour une autre histoire qui me servira pour le concours NaNoWriMo de
novembre. J'y mettrai plus d'heures. J'appréhende déjà les embûches, mais je ne
peux plus reculer. J'ai dit à tous ceux que je connaissais que d'ici le 27 mai
2014, j’allais publier un roman : avec une maison d'édition québécoise ou
par moi-même. J'attends novembre avec impatience.
Cote : Juillet NaNoWriMo