C'est une de mes boissons favorites. Aujourd'hui, je suis en ébullition. Je suis écoeurée de faire tout en ordre et que la vie me fasse chier. Je me suis couchée tôt, je me suis bien préparée, j'ai déjeûner et je suis partie à temps pour l'école. Je ne me suis pas réveillée à la bonne heure, je suis allée me couchée vers six heures du soir, hier, pensant faire une sieste de trois heures. Je mets mon réveil pour 9 heures... du matin! Bien entendu... Une chance que j'avais un autre réveil programmé pour 6 heures et demi, sinon j'aurais été vraiment en retard. Je mange aussi vite que je peux, je me prépare avec des vêtements choisis à l'avance. Tout va bien.
Je mets ma tasse des Canadiens dans mon sac. Il est rempli de café, mais ce n'est pas son premier voyage dans mon sac. Tout le long du trajet, avec mouvement, jogging et soubresaut du métro, rien ne se passe. J'arrive en classe pour le cours ennuyant de Word que je n'ai pas pu faire hier, parce que je n'avais pas mis mon réveil pour 21 heures. Avant de passer pour Révision de texte, je me rend compte que mon café s'est renversé dans le sac.
C'était la goute d'eau.
Le cours de Word, je le déteste. Il y a cette femme à côté de moi qui même en s'avançant chez elle, ne comprend jamais rien, interromps le professeur à tout bout de champ. Je pardonne ça, parce que presque la moitié des filles dans cette classe fait ça. Ce que je ne pardonne pas, c'est les bousculades pour être en première place pour voir quelque chose d'aussi insignifiant qu'une imprimante. Ou bien échanger ma chaise avant que je n'entre. Elle sait que j'ai placé ma chaise comme ça, que je m'assois à côté d'elle. Elle pense pouvoir s'en tirer avec sa christie d'chaise pleine de problème? J'aurais compris si elle avait pris la chaise d'une fille qui ne vient plus aux cours.
Donc, mon café s'est renversé entièrement dans mon sac. Je me précipite aux toilettes pour fille tout en jetant ma tasse Canadiens dans la poubelle, après avoir tenté d'essuyer les dégâts au sol et sur ma chaise. Je passe une trentaine de minutes à essayer de le laver et de le sécher. Une haïtienne n'aimant pas les fouineuses, ou une bonne samaritaine, m'avertit que les classes en face peuvent entendre la sécheuse qui est assez forte. Elle m'avertit aussi que les filles ici peuvent avertir la direction et que j'aurais pu me faire avertir méchamment. Oh! Les gens qui ne se mêlent pas de leurs affaires sont de la pire espèce! Mais pour le dérangement, je comprends et j'arrête ce que je fais. Mon sac est à moitié sec.
Je vais à mon cours, bien entendu, cela fait une trentaine de minutes que j'ai manquée. Je suis à côté assez visible pour certaines, mais personne ne fait la remarque que je suis à côté. C'est bien beau me demander où j'étais, mais bon... Je suis écoeurée, encore une fois. Et j'ai envie d'arrêter.
Un rayon de soleil, ma mère va venir me chercher vers quatre heures de l'après-midi. Je n'aurais pas à me promener en petite culotte dans les toilettes en tentant de nettoyer les taches énormes que j'ai au jambe dûes au sac qui se frottait contre moi dans ma précipitation.
Par contre, je ne sais pas ce que je vais faire, sans ma tasse Canadiens.
Code : moka!